Un pas en avant dans la compréhension de cette pathologie, et autres actualités scientifiques.
Une étude parue dans la revue Nature Neuroscience a identifié les neurones les plus vulnérables dans la maladie de Parkinson. On sait depuis longtemps que les neurones dopaminergiques sont détruits dans la maladie de Parkinson. Pour la première fois, les chercheurs d'Harvard ont cartographié l’ensemble des populations de neurones dopaminergiques et leur localisation. Ils sont d’abord allés regarder les caractéristiques génomiques de ces cellules, puis ce qui est transcrit dans les noyaux des cellules dopaminergiques. Ils ont ensuite fait une comparaison des caractéristiques moléculaires des neurones chez l’humain, le macaque, le rat, la souris et un marsupial. Ils ont découvert qu’il existe une dizaine de populations de neurones dopaminergiques différentes. Ils ont par ailleurs examiné et comparé les cellules cérébrales de dix patients décédés de la maladie de Parkinson et de huit personnes décédées mais en bonne santé. Ils ont identifié le sous-type de neurones endommagé dans cette maladie.
Maude Beaudoin-Gobert est chercheuse post-doctorante au Centre de recherche de Neurosciences de Lyon.
LA_METHODE_SCIENTIFIQUE - JDS Maude Beaudoin Gobert
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CO2 atmosphérique : un niveau record
Selon la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAAA), les niveaux de CO2 atmosphérique n’ont jamais été aussi élevés dans l'histoire de l'humanité. L'observatoire Mauna Loa d'Hawaï mesure la concentration de dioxyde de carbone dans l’atmosphère depuis 1958. A l’époque, les niveaux de ce gaz étaient en dessous de 320 ppm (parties par million). En avril dernier, nous avons dépassé les 420 ppm. La dernière fois que la Terre a connu de tels niveaux de CO2 atmosphérique, c’était il y a environ 4 millions d’années, quand le niveau de la mer était beaucoup plus élevé et quand les températures mondiales était 3°C plus chaudes que celle d'aujourd'hui. La NOAAA précise que l’augmentation actuelle des niveaux de CO2 est environ 100 fois plus rapide que n'importe quelle autre période géologique de notre planète.
Vague de chaud et manque d'eau : des risques pour l'agriculture
Hier, les ministères de l’agriculture et de la transition écologique ont annoncé que le manque d'eau risquait d’impacter les récoltes. Le blé, l'orge, le tournesol, la betterave et le maïs sont aujourd'hui en pleine croissance, et ce mois de mai est un moment crucial pour ces cultures. Toutefois, le « déficit de 25% de pluviométrie » en avril ainsi que l’actuelle vague de chaleur qui s’écrase sur toute la France risquent d’affecter les rendements. Pour le moment, il est difficile d’avoir une évaluation précise de cet impact sur l’agriculture. Néanmoins, 15 départements sont placés en "vigilance" ou en "alerte" sécheresse, et des mesures de restrictions d'eau sont déjà mises en place.
"L'eau de Cléopâtre"
Dans une étude parue dans la revue Near Eastern Archaeology, les archéologues ont reconstitué le parfum de Cléopâtre. Cette équipe internationale s’est appuyée sur des archives égyptiennes et des textes gréco-romains qui décrivent la recette de ce célèbre parfum, connu sous le nom de « parfum mendésien ». Sur le site archéologique de Tmui en Egypte, les chercheurs ont fait la découverte des vestiges d’une usine de parfums, vieille de 2.300 ans. Grâce à la fluorescence X, ils ont réussi à déterminer les molécules présentes dans les bocaux et ont pu reconstituer les méthodes de préparation. Nous n’obtiendrons jamais la fragrance exacte mais seulement quelque chose qui s’en rapproche. A priori, « l’eau de Cléopâtre », recréée en laboratoire et à nouveau portée pour la première fois depuis des millénaires, est un parfum « doux et épicé ». Il est composé d’huile de datte du désert, de myrrhe et de cannelle dont l’effluve persiste pendant près de deux ans.
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