Le premier supraconducteur à température ambiante ? / Suivre en temps réel l’activité de la dopamine et de la sérotonine dans le cerveau

.
. ©Getty -  Henry Groskinsky
. ©Getty - Henry Groskinsky
. ©Getty - Henry Groskinsky
Publicité

Pour la première fois, des physiciens atteignent la supraconductivité à plus de 0°C / Un nouvel éclairage sur des neurotransmetteurs ; et autres actualités scientifiques de la semaine.

Le premier supraconducteur à température ambiante ?  

Une étude parue dans la revue Nature décrit le premier supraconducteur à température ambiante. Les supraconducteurs sont des matériaux qui ne montrent aucune résistance électrique, de façon à ce que l'électricité puisse les traverser avec une efficacité proche de 100%. Pour autant, ils ne fonctionnent qu’à très basse température. Cela fait une dizaine d’années que l’on cherche un supraconducteur à température ambiante, capable d'être déployé à pression atmosphérique : ce serait un bon technologique majeur. Des chercheurs américains ont découvert qu’un assemblage d’hydrogène, de souffre et de carbone devient un supra conducteur à 15°C, mais sous des pressions en revanche très élevées, d’environ 300 Giga Pascal, c’est-à-dire à peu près 3 millions de fois la pression à laquelle nous vivons. Pour la première fois, un matériau devient un supraconducteur au dessus de 0°C. Ces résultats ont encore besoin d’être confirmés mais si c’est le cas, un jalon important vient d’être franchi.  

Entretien avec Marie Aude Méasson est chercheuse CNRS à l’institut Néel à Grenoble. 

Publicité

LA_METHODE_SCIENTIFIQUE - JDS Marie Aude Measson

1 min

Suivre en temps réel l’activité de la dopamine et de la sérotonine dans le cerveau

Selon une étude parue dans la revue Neuron : les chercheurs ont suivi en temps réel l’activité de la dopamine et de la sérotonine dans le cerveau. Une équipe britanico-américaine s’est intéressée à la transmission de ces deux messagers chimiques chez des patients éveillés, alors qu’ils étaient en train d’effectuer une tache que l’on appelle «"une tache perceptuelle de prise de décision", c’est-à-dire que les patients voyaient quelque chose sur un écran et devaient déterminer ce qu’ils venaient de voir. L’expérience a été réalisée directement dans un bloc opératoire. Les chercheurs ont utilisé des électrodes qui leur ont permis de mesurer le signal électrique des neurones en intracérébral, directement  dans les neurones. L’activité de ces neurotransmetteurs a donc été suivie en temps réel. et elle n’est pas tout à fait celle que l’on attendait. La dopamine et la sérotonine jouent un rôle clé dans la perception et la cognition. 

Entretien avec Maude Beaudoin Gobert est chercheur-post doctorale au Centre de recherche en Neurosciences de Lyon. 

LA_METHODE_SCIENTIFIQUE - JDS Maude Beaudoin Gobert

1 min

En bref 

- La méduse Clytia, une championne de la régénération

- Des crapauds qui s’hybrident avec des chromosomes sexuels différents

- Au pic du Midi, le télescope Bernard Lyot se dote d’un nouveau cerveau

- Un système de reconnaissance faciale unique au monde fait ses débuts à Singapour

- L'apprentissage automatique prédit les rechutes de schizophrénie à l'aide de données de smartphone

Improbablologie : Certains animaux peuvent utiliser l'os de leur pénis pour extraire le sperme d'un rival