Pfizer et BioNTech annoncent une efficacité de 90% pour leur vaccin contre le Covid-19

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La société pharmaceutique Pfizer affirme que son vaccin contre le coronavirus est efficace à hauteur de 90%, selon les premières données de son essai clinique de phase 3. Un résultat porteur d'espoir mais qui demande à être affiné ; et autres actualités scientifiques.

Une annonce fait grand bruit aujourd’hui : les laboratoires germano-américains Pfizer et BioNTech ont annoncé que leur vaccin contre le Sars-Cov 2 serait efficace à 90%. Avec des actions en bourses qui ont d'ailleurs immédiatement bondi cette après-midi. Le dit vaccin, est un vaccin à base d’ARN messager. L’essai clinique de phase 3 est en cours depuis fin juillet. Il s’agit de la dernière étape qui mobilise 43 000 volontaires un peu partout dans le monde. Selon le communiqué de presse, sa protection serait efficace à 90% pour ceux qui ont reçu 2 injections à trois semaines d’intervalle, par rapport au groupe qui a reçu un placebo. Et il n’y aurait aucun effet secondaire grave. 

Des précautions sont à prendre, il ne s’agit que d’une première analyse intermédiaire

Attention, plusieurs précautions sont à prendre : déjà, il ne s’agit que d’une première analyse intermédiaire. Les laboratoires doivent collecter des données supplémentaire jusqu’à fin novembre donc au fur et à mesure, le pourcentage d’efficacité final peut varier. Ensuite, on ne sait rien sur la façon dont le vaccin a été administré. Rien non plus sur les cas asymptomatiques. Est-ce que ce vaccin prévient des cas graves ? Combien de temps protège-t-il d’une infection ? Les informations clés ne sont pas disponibles. Et surtout, surtout, il ne s’agit que d’un communiqué de presse. Aucune étude n’a encore été publiée. On attend donc avec impatience les résultats complets.

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À quand remonte l'apparition de l'eau sur Mars ?

Selon une étude parue dans Science Advances : il y aurait eu de l’eau sur Mars, bien avant l’apparition de la vie sur Terre. On sait qu’il y a eu de l’eau sur Mars, mais quand précisément et comment ? Il est plus difficile de répondre à ces questions. Des chercheurs du CNRS ont analysé la plus ancienne météorite martienne : NWA 7 533, une météorite noire vieille de 4,4 milliards d’années, que l’on surnomme "Black Beauty". Les chercheurs ont fait 4 types d’analyses spectroscopiques pour détecter les empreintes chimiques. Il s’avère que l'oxydation de certains minéraux à l'intérieur de la météorite laissent entrevoir la présence d’eau. Jusqu’à présent, on pensait que l’apparition de l’eau sur Mars avait eu lieu il y a 3, 7 milliards d’années. Ces résultats peuvent donc repousser cette date à 4,4 milliards d’années.

La découverte de deux nouvelles espèces de marsupiaux

Une étude parue dans Scientific Reports décrit la découverte de deux nouvelles espèces de marsupiaux. Ce n'est pas tous les jours que l’on découvre de nouveaux mammifères, alors deux nouvelles espèces ! On connait le Petauroides volans ou le grand phalanger volant originaire d’Australie, un animal nocturne de la taille d'un chat, qui plane d’arbre en arbre. Une équipe australienne a fait des analyses génétiques sur plus d’une cinquantaine de spécimens. Résultats, il n’existe pas une seule espèce de Petauroides volans, mais trois espèces distinctes . Le Petauroides volans, le Petauroides armillatus et le Petauroides minor. Une classification plus précise signifie une meilleure protection pour ces espèces menacées d’extinction. 

Le rapport mondial sur les déchets nucléaires

Enfin, une précision quant au dernier Journal des sciences de vendredi sur la gestion des déchets nucléaires. On vous parlait du World Nuclear Waste Report (le WNWR). Il ne s’agit pas du premier rapport à ce sujet mais d’une première édition, qui en appellera d’autres selon les auteurs. Selon eux, le stockage définitif des combustibles usés est insuffisant en France, comme en Europe. Nous avions évoqué la Finlande, mais on peut aussi parler du travail de l’ANDRA - l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs - et de son projet Ci-géo : le centre industriel de stockage géologique.

La Méthode scientifique
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