

L'académie suédoise a récompensé neuf scientifiques pionniers dans les trois domaines sanctionnés: la médecine, la physique et la chimie.
Le Prix Nobel de médecine attribué à trois chercheurs qui ont percé le mystère du rythme circadien
Comme chaque année, la médecine a ouvert le bal lundi, et l’académie suédoise a primé une avancée sur le terrain de la physiologie en décernant le prix aux Américains Jeffrey C. Hall, 72 ans, Michael Rosbash, 73 ans, et Michael W. Young, 68 ans, "pour leurs découvertes des mécanismes moléculaires qui règlent le rythme circadien" ; Grâce à eux trois on comprend enfin comment fonctionne notre horloge biologique interne, qui jusqu’à leurs travaux restaiet assez mystérieuse comme l’expliquait lundi Serge Birman, directeur de recherche au CNRS au micro de Céline Loozen.
Le détection des ondes gravitationnelles, phénomène prévu par Einstein et confirmé en 2015, qui été salué cette année par le prix Nobel de physique, à travers trois pionniers américains

Rainer Weiss, 85 ans, Barry C. Barish, 81 ans, et Kip S. Thorne, 77 ans ont été récompensés pour "leurs contributions décisives au détecteur Ligo ». C’est cette immense machine qui a permis de détecter en 2015 pour la première fois des ondes gravitationnelles, depuis on en a détecté trois autres. C’est Thibaut Damour, qui s’est lui-même vu décerner le médaille du CNRS pour ses travaux théoriques sur les ondes, qui expliquait à Antoine Beauchamp le travail du lauréats sur LIGO.
Le Prix Nobel de Chimie aux pères de la cryo-microscopie électronique, qui a révolutionné la recherche en biologie.

Cette méthode qui consiste à geler des molécules biologiques pour pouvoir enfin les observer en 3 Dimensions a permis des avancées immenses, notamment dans la recherche contre le cancer, certains virus ou la maladie d'Alzheimer.Rémi Frozes microbiologiste, directeur de recherche au CNRS nous raconte comment.
Et aussi ... Des étoiles géantes et chimiquement atypiques découvertes dans la Voie Lactée.

On doit cette découverte à l’instrument spectroscopique APOG2E , qui a permis grâce à l’infrarouge moyen de voir des étoiles dans le disque de la Voie Lactée jusqu’ici invisible à cause de la poussière interstellaire. Parmi les milliers d’étoiles observées grâce à lui, l’équipe française de l’institut UTINAM basée à Besançon a annoncé la découverte d’étoiles qui présente une composition chimique très atypique, tellement qu’on pense qu’il pourrait s’agit de très vielles étoiles extragalactiques, qui au cours de leur voyage en aurait en quelque sorte mangé d’autres, c’est en tous cas l’hypothèse d’Annie Robin, chercheuse à l’institut UTINAM, qui travaille sur ces étoiles