

Les Nanotyrannus, une espèce naine de tyrannosaurus rex, n'existeraient pas. Les fossiles retrouvés censés faire partie de cette autre espèce de tyrannosaures seraient en fait de jeunes T. Rex.
C’est un débat qui dure depuis des décennies. Précisément depuis la découverte en 1942, puis en 2001, de fossiles de tyrannosaures nains qui laissaient croire qu’une espèce de tyrannosaures de petite taille, le « Nannotyrannus », aurait existé.
Une étude parue récemment dans Science advances vient clarifier les choses : les tyrannosaures nains n’ont jamais existé. Mais l’étude ne s’en tient pas à ce constat, elle amène à se poser des questions sur les cycles de croissance des T. Rex.
Explications avec Jean le Loeuff, paléontologue et directeur du Musée des Dinosaures à Espéraza dans l'Aude.
LA_METHODE_SCIENTIFIQUE - Jean le Loeuff tyrannosaurus rex
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Découverte de deux nouveaux cannabinoïdes
Une équipe italienne de chimistes vient de découvrir deux nouveaux types de cannabinoïdes. Les cannabinoïdes sont les substances chimiques qui agissent sur les récepteurs cannabis présents dans corps humain et des mammifères. Parmi les quelques 100 cannabinoïdes identifiés dans la plante de cannabis, on connaissait le tétra hydro cannabinol, le THC, et le cannabidiol, le CBD. Il faudra désormais compter avec le tétra hydro cannabi phorol (THCP) et le cannabidi phorol (CBDP). Ce dernier ne présente visiblement pas grand intérêt pour les chercheurs qui s’intéressent davantage au THCP. Ce THCP démontre une affinité avec le récepteur CB1, responsable des effets euphorisants du THC, trente fois supérieure à celle rapportée par le THC. L’étude approfondie du THCP pourrait aider à comprendre les propriétés pharmacologiques de certaines variétés de cannabis.
Les Nobel aussi peuvent se rétracter
Frances Arnold, prix Nobel de chimie 2018 vient de rétracter son dernier papier scientifique paru dans la revue Science. Et dans l’annonce faite sur Twitter, la prix Nobel se dit "totalement déçue d’avoir à rétracter le dernier papier sur la synthèse enzymatique des beta-lactamines parce que le travail de recherche n’a pas été reproductible". La chercheuse présente ses excuses et ajoute qu’elle était "un peu occupée au moment où ce papier a été soumis" et qu’elle n’a "pas fait [son] travail correctement."
Cette annonce, saluée par la communauté scientifique comme un geste d’une grande intégrité, survient dans un contexte particulier : celui d’une crise de la reproductibilité des résultats scientifiques. En 2018, la revue Nature sonnait déjà l’alarme. Selon une enquête menée par la revue, deux tiers des chercheurs qui avaient essayé de reproduire les résultats d’expérimentations menées par des collègues avaient échoué.
Etoiles : attention collision... en 2083
D’ici la fin du siècle, une collision d’étoiles produira temporairement la lumière la plus brillante dans le ciel nocturne. Il faudra attendre 2083 pour assister au spectacle de cette collision du couple binaire V SAGITTAE composé d’une naine blanche, une étoile déjà morte, et d'une autre étoile quatre fois plus massive environ. C’est le plasma de cette étoile plus massive attiré par la naine blanche qui la conduit à se rapprocher d’elle. Les chercheurs de la Louisiana State University ont modélisé ce rapprochement et ont conclu qu’autour de 2083 la fusion de ces deux étoiles produira un vent stellaire extrêmement lumineux qui sera visible pendant plus d’un mois. Rendez-vous dans 63 ans…
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