

Un récepteur synaptique impliqué dans l’émergence de croyances aberrantes et autres actualités scientifiques
Selon une étude parue dans Nature communications. Un récepteur synaptique serait impliqué dans l’émergence de croyances aberrantes. Une sensation d’étrangeté générale précède souvent l’émergence de croyances délirantes. Ce signe avant coureur de psychose est difficile à étudier, parce que les patients ne sont pris en charge qu’au moment où les croyances délirantes sont déjà installées. Pour comprendre l’émergence des pensées délirantes, chez des personnes psychotiques ou bien chez des sujets sains dans des situations d’incertitude, une équipe de recherche française s’est intéressée aux récepteurs synaptiques qui régulent la communication au niveau des synapses. Ils ont ciblé un récepteur en particulier, le récepteur NMDA, un récepteur déjà impliqué dans des cas de psychoses liées à des encéphalites. Ce travail ouvre la voie à de nouvelles pistes thérapeutiques.
Valentin Wyart est directeur de recherche Inserm au sein du Laboratoire de Neurosciences Cognitives et Computationnelles à l’Ecole Normale Supérieure et il est, avec Raphaël Gaillard, le coauteur de cette étude.
LA_METHODE_SCIENTIFIQUE - JDS Valentin Wyart
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L'éruption volcanique au Tonga : un événement millénaire
L’éruption volcanique de ce week-end au Tonga est la plus grosse enregistrée dans la région depuis mille ans. Survenue samedi 15 janvier dans l’archipel pacifique, l’éruption du volcan Hunga Tonga-Hunga Ha’apai bat tous les records et l’étendue des dégâts semble considérable. L’onde de pression provoquée par l’explosion massive s’est propagée à plus de 1.000 km/h dans l’atmosphère et a été relevée jusqu’en Europe. Le bruit de l'explosion a été entendu jusqu’en Alaska à plus de 9.000 km, mais ça n’est pas tout l'éruption a également déclenché près un tsunami et près de 400 000 éclairs au-dessus du volcan, des morceaux de cendres et des particules de glace atmosphérique se heurtant les uns aux autres et générant des charges électriques. Des pluies acides sont maintenant à craindre. On n’avait pas enregistré d’éruption volcanique de cette ampleur dans la région depuis environ 1.000 ans.
Un pas de plus vers la compréhension de l'apparition de la vie sur Terre
Comment la vie a-t-elle émergé de la « soupe primitive » entièrement minérale des océans il y a 4 milliards d'années environ ? Cette grande question n’est toujours pas résolue. On suppose que les peptides et les protéines sont essentielles à l’auto réplication des molécules. Dans ce processus la capacité à gérer l’énergie est essentielle et pour faire cela, un mécanisme d’oxydo réduction, c’est-à-dire de transfert d'électrons, est nécessaire. Parmi les éléments chimiques, les métaux sont ceux qui favorisent le plus ce mécanisme. Cette nouvelle étude parue dans Science advances s’est donc intéressée aux structures des protéines associant des métaux, en supposant qu'elles auraient fait un bon point de départ pour de nombreuses fonctionnalités du vivant. En retraçant l'évolution de ces protéines contenant des éléments métalliques, les chercheurs montrent qu’elles sont composées de briques de base qui se retrouvent de façon récurrente. Mais il y a mieux, les arrangements de ces schémas de base révèlent que ces protéines sont toutes issues d'un seul, ou d'un très petit nombre, d'ancêtres. Il y a donc fort à parier que les peptides composant les protéines originelles auraient été utilisées pour faciliter le transfert d'électrons, une étape déterminante pour le développement de la vie
Détection d'une deuxième exolune ?
Selon une étude parue dans Nature astronomy, on aurait détecté une deuxième lune extra solaire autour d’une exoplanète géante. Si on a identifié plus de 4.000 exoplanètes au cours des dernières décennies, les exolunes se font plus rares. Et pour cause, si on peut identifier une exoplanète par la technique du transit, c’est à dire en l’observant masquer temporairement la lumière de son étoile, il est beaucoup plus compliqué d’observer des exolunes qui sont moins massives et provoquent donc une variation de luminosité infime. Quatre ans après l’annonce, encore débattue, de la découverte de la première exolune, une deuxième candidate aurait identifié en orbite autour de la planète Kepler 1708b, à 5 500 années-lumière de la Terre. Des observations d’autres télescopes spatiaux seront évidemment nécessaires pour confirmer la découverte.
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