Variant sud-africain : la nouvelle course à la réactualisation des vaccins

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Les laboratoires travaillent déjà pour la mise à jour de leurs vaccins et autres actualités scientifiques.

Après la course au vaccin, voici la course pour les améliorer face au variant sud-africain. Plusieurs laboratoires ont confirmé qu'ils travaillaient déjà à réactualiser leurs vaccins pour qu’ils restent efficaces contre B.1.351, le variant sud-africain. En Afrique du Sud, ce variant représente 90% des nouvelles contaminations, et l'on craint qu’il continue de se répandre à travers le monde. On sait qu’au moins deux vaccins fonctionnent moins bien contre ce variant. C’est le cas du vaccin à dose unique de Johnson & Johnson : lors de l’essai clinique, il s’est montré efficace à 72 % aux Etats-Unis, contre 57 % en Afrique du Sud. Quant à l’essai clinique de Novavax, les résultats sont similaires. Certes, ces vaccins sont moins efficaces contre B.1.351, mais ils fonctionnent tout de même. Pour finir, concernat le vaccin d’Oxford/AstraZeneca, une prépublication semble montrer qu’il ne protègerait pas du CoVid-19 provoqué par ce variant. La course est donc lancée et le gouvernement britannique affirme que des travaux sont en cours. Oxford/AstraZeneca a déclaré qu'une version modifiée de leur vaccin pour être efficace contre ce variant pourrait être prête à l'automne. 

Enquête à Wuhan : les premiers résultats de l'OMS

L’Organisation Mondiale de la Santé a présenté ce matin les résultats préliminaires de son enquête à Wuhan. L'équipe internationale de l’OMS a passé quatre semaines sur place à enquêter sur l’origine du SARS-CoV-2. On ne sait toujours pas quelle est l’origine de ce virus. La transmission depuis un animal est l’hypothèse la plus probable, bien que l'espèce à l'origine de l'émergence de ce virus n'ait pas encore été identifiée. Il faut encore un peu plus de temps déclare l’OMS. Sans grande surprise, la théorie d'un virus qui aurait fuité d'un laboratoire a été jugée "hautement improbable" par les experts. 

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Virgo se bonifie 

Les performances du détecteur d’ondes gravitationnelles Virgo ont été améliorées. Depuis avril 2020, Virgo est à l’arrêt, mais il devrait redémarrer en 2022 sous le nom d'"Advanced Virgo +". Le détecteur a reçu un nouveau laser, plus puissant, pour augmenter sa sensibilité. Ce changement de laser a pour objectif de multiplier le nombre de photons dans l’interféromètre afin de le rendre plus précis. Lors des derniers essais, Virgo a doublé sa puissance lumineuse. Il recevra prochainement un nouveau système optique. En 2022, il pourra donc étudier les fusions d’étoiles à neutrons deux fois plus lointaines et avec deux fois plus de précision. 

La saisonnalité des taux hormonaux 

Enfin, selon une étude parue dans PNAS, les hormones humaines changent avec les saisons. Comme d’autres mammifères, les humains aussi possèdent une horloge saisonnière interne. C’est ce que montrent les résultats de cette étude de grande ampleur. Une équipe israélienne a analysé les examens sanguins de 3,5 millions de personnes, hommes et des femmes de 20 à 50 ans, sur plusieurs mois et sur plusieurs années. Il se trouve que les taux hormonaux s'inscrivent dans des schémas saisonniers. Les hormones de l'hypophyse - qui régulent le métabolise, la reproduction, ou le stress - atteignent leur apogée à la fin de l'été. Nos hormones sexuelles et thyroïdiennes ont un pic, elles, à la fin de l’hiver ou au printemps. Les mécanismes qui entraînent cette horloge circannuelle restent encore inconnus. 

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