Quand l'actualité crève la bulle cannoise

Toute manifestation d'ordre politique ou religieuse est généralement bannie sur le tapis rouge
Toute manifestation d'ordre politique ou religieuse est généralement bannie sur le tapis rouge ©AFP - LOIC VENANCE
Toute manifestation d'ordre politique ou religieuse est généralement bannie sur le tapis rouge ©AFP - LOIC VENANCE
Toute manifestation d'ordre politique ou religieuse est généralement bannie sur le tapis rouge ©AFP - LOIC VENANCE
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Le Festival de Cannes vit la plupart du temps dans sa bulle, hors de portée de l'actualité et des fracas bruyants du monde. Parfois, cette bulle éclate, et le réel revient à la charge.

A Cannes, le festivalier vit pendant dix jours dans une bulle qui le coup du reste du monde. L'actualité s'invite pourtant parfois sur les marches, comme mercredi, où pendant la montée des marches de "Solo", le dernier opus de la franchise Star Wars, l'actrice libanaise Manal Issa a brandi une affiche de soutien aux Palestiniens, demandant la fin des attaques à Gaza. Elle joue dans un beau premier film syrien, "Mon tissu préféré", de Gaya Jiji, dans la section Un certain regard. On a eu aussi des nouvelles alarmantes du cinéaste ukrainien Oleg Sentsov, condamné à 20 ans de prison en Russie pour son opposition à l'annexion de la Crimée, et détenu à la colonie pénitentiaire de Labytnangui. Il vient d'entamer une grève de la faim illimitée pour demander sa libération et celle des 64 autres prisonniers politiques ukrainiens détenus comme lui en Russie. Les cinéastes présents à Cannes lui apportent tout leur soutien.