Derrière Marine le Pen, les soldats du nouveau FN

Marine Le Pen n'a pas seulement réussi à dédiaboliser le FN et à le faire grimper dans les sondages.

Elle s'est aussi entourée d'universitaires et de brillants intellectuels pour faire de son parti une machine de guerre à même de la porter à la tête de l'Etat Français.

Ce Magazine vous propose de partir à la rencontre de ces hommes qui aujourd'hui façonnent le Front national et se sont donnés pour objectif de conquérir le pouvoir.

Une enquête de Stéphane Robert .

> Ecoutez aussi en compléments exclusifs pour notre site :

– David Rachline, 26 ans, candidat aux élections municipales à Fréjus dans le Var , a installé sa permanence de campagne au pied de l’hôtel de ville. Il mène là sa campagne, tout en s’occupant du site Web et du compte twitter de Marine Le Pen en tant que directeur de la communication numérique du FN :

– Nicolas Bay, directeur de campagne du FN pour les élections municipales , explique le processus en cours de professionnalisation du parti et la volonté de mailler le territoire français grâce aux élections locales :

– Michel Guiniot, 59 ans, est un cadre historique du FN, compagnon de route de Jean-Marie Le Pen . Il est candidat aux municipales à Noyon, dans l’Oise. Et jusqu’à il y a quelques mois, il arpentait les routes de France pour former les jeunes recrues du parti investies en tant que têtes de listes pour les élections à venir. Michel Guiniot, le moine-soldat du Front national :

– La naissance de la « commission économique » du Front national intervient bien avant l’élection de Marine Le Pen à la tête du parti. Jean-Richard Sulzer qui la dirige , professeur à Paris Dauphine, raconte comment elle est née et ce qu’on y fait. On y prépare notamment la « sortie de l’Euro » :

– Jean-Richard Sulzer, l’économiste en chef du FN, raconte son évolution politique de l’UDF au Front national :

– Paul-Marie Couteaux, l’un des recruteurs de Marine Le Pen avec son micro-parti le SIEL , veut faire évoluer le Front national vers le gaullisme :

– Aymeric Chauprade, conseiller de Marine Le Pen pour les relations internationales , souhaite que la France se repositionne, s'inscrive dans une "Europe des Nations" qui soit moins atlantiste et moins défiante à l'égard de la Russie :