En France, on a plutôt la culture de l’ignorance du risque. Voire du déni. Mais avec certaines catastrophes climatiques et les attentats, les citoyens comme les pouvoirs publics, se disent qu’il est temps de promouvoir en France une culture du risque et de la sécurité.
- Carole Dautun chef du département risques et crises à l'INHESJ, l'institut national des hautes études de la sécurité et de la justice
En France, on a plutôt la culture de l’ignorance du risque. Voire du déni. Illustration avec ces chiffres édifiants qui émanent d’un sondage, réalisé par le Commissariat Général du Développement Durable, et qui montrent que même dans des communes exposées concrètement à des risques d’inondation : seul un tiers des habitants se sent vulnérable.
Les autres pensent qu’ils échapperont au danger.
Plus largement, quand on sonde l’ensemble de la population, l’évolution est flagrante. En 2013, seuls 42% des Français pensent être exposés au « réchauffement climatique ». Ils étaient 72% à envisager ce même risque en 2007.
Comme si la conscience des risques déclinait. Pourtant, la tempête Xynthia a endeuillé la Vendée en février 2010 avec la mort de 53 habitants.
Cela dit, un nouveau risque a surgi en 2015 – qui pourrait bien changer la donne. La menace des attentats est maintenant omniprésente dans les têtes. Les citoyens comme les pouvoirs publics, se disent qu’il est temps de promouvoir en France une culture du risque et de la sécurité.
« Terrorisme, catastrophes naturelles, accident nucléaire : apprendre à vivre avec le risque », c’est une enquête signée Solenne Le Hen.
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