- Françoise Heilbrun auteur, conservateur en chef au musée d'Orsay
- Dominique Dussidour
- Geneviève Aitken
- Jean-Louis Andral directeur du Musée Picasso d’Antibes.
- Rodolphe Rapetti Conservateur général du Patrimoine. Directeur des musées et domaine nationaux des châteaux de Compiègne et Blérancourt
- Mark Alsterlind
- Yves Hersant Historien, ancien directeur d'étude à l'EHESS.
par : Luc Ponette réalisation : Isabelle Yhuel Né à Loten en Norvège, Edvard Munch est l’un des peintres les plus personnels de l’Europe du Nord. Abandonnant délibérément le naturalisme et l’impressionnisme, Munch, avec une cohérence obstinée, se forge un langage expressionniste qui illumine d’un éclairage cru son angoisse existentielle. Dès son enfance, Munch est confronté à des événements tragiques; il perd sa mère à l’âge de cinq ans et quelques années plus tard, sa sœur Sophie, toutes deux victimes de la tuberculose. “La maladie, la folie et la mort sont les anges noirs qui ont veillé sur mon berceau à ma naissance.” Une bourse d’études lui permet de séjourner à Paris où il bénéficie des impulsions des diverses avant-gardes européennes : l’impressionnisme et le symbolisme. A Berlin, où Munch rencontre Strindberg, sa peinture provoque le scandale mais le rend célèbre à vingt neuf ans. La décennie 90 est considérée comme la période de créativité la plus fertile. Mêlant à son héritage nordique le symbolisme de l’Ecole française et le primitivisme initié par Gauguin, Munch crée un style aussi violent qu’original, un authentique manifeste expressionniste. “Mon intention n’est pas de reconstituer ma vie d’une manière précise. J’entends plutôt rechercher les forces cachées de l’existence, les exhumer, les organiser, les intensifier afin de démontrer le plus clairement leurs effets sur la machine appelée vie humaine, et sur les conflits l’opposant à d’autres vies.”
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- Gilles MinotCollaboration
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