

Tous nos échanges dématérialisés ont des conséquences très concrètes sur l'environnemment.
Tous les jours vous faites des recherches sur Internet, échangez des mails, prenons des photos avec votre téléphone, -parfois même les archivez- vous utilisez des applications pour regarder la météo ou des horaires de films etc, etc. Seulement voilà, nos vies numériques et tous ces échanges dématérialisés ont des conséquences toute à fait concrètes sur l'environnement.
L'ensemble des technologies du numérique représente 10% de la consommation mondiale d’électricité.L'enjeu est de taille quand on sait que le volume des données ne cesse d'augmenter. Alors même que seuls 40 % de la population à accès à Internet. Et cela va être exponentiel avec l'Internet des objets. Les estimations prévoient entre 30 et 50 milliards d'objet connectés dans le monde d'ici 2020. Cela nécessite quoi ?. Plus d'espace pour conserver les données, plus de puissance de calcul pour les traiter. Et aussi plus d'énergie consommée par les endroits où elles sont stockées, les centres de données ou data centers. Un data center d'environ 10000 m2 consomme à lui seul autant qu'une ville de 50.000 habitants. 40 % de l'énergie est utilisée pour refroidir les serveur. Il est vrais que les exploitants font des efforts pour baisser la dépense énergétique. La raison de leur motivation est simple, ce sont eux qui payent la facture.
Cycle de vie numérique
Est-ce que cela va suffir ? Ce n'est pas si simple. Car ce ne sont pas seulement les données, mais bien toutes les étapes du cycle de vie du numérique qui ont un impact sur l’environnement. C'est ce sur quoi travaille Eco info, un groupe de chercheurs du CNRS.
Ces étapes quelles sont-elles? Il y a en gros, la fabrication de nos équipements, puis leur transport, nos usages et les réseaux par où transitent les données, et enfin la fin de vie de nos objets Pour nos ordinateurs et téléphones, les fabricants utilisent des métaux rares, et qui s'amenuisent. Une fois entre nos mains, nos équipements (les ordinateurs surtout consomment de l'ordre de 39 Gigawatt. Cela représente une quarantaine de tranches nucléaire.
D'un smartphone à l'autre, pas vraiment de différence. Mis à part le fairphone, téléphone équitable. En revanche, selon les logiciels, les applications, les sites, les différences peuvent être de taille. Cela dépend, des technologies utilisées de la manière dont le suite est construit, du poids des éléments qui le constituent. Certains site mieux fabriqués consomment mois. C'est ce qu'on appelle l'éco-conception. Mais cela reste rare. le site ecoindex.fr propose d'évaluer la performance environnementale d'un site.
Ne prendre en compte qu'une seule des étapes est peu efficace. Ou alors cela peut mener à des bizarrerie comme un ordinateur peu énergivore, mais indémontable. Or le devenir de tous nos objets est une source énorme de pollution. Caroline, vous avez sûrement dans un placard un vieux téléphone. Vous n'êtes pas la seule. Cela fait partie des principales raisons pour lesquelles peu recyclées. Selon l'Ademe, plus de la moitié des déchets ne partent pas dans la bonne filière. Et sont donc jetés ou enfouis... Alors que justement s'ouvre la "Semaine européenne de réduction des déchets", le site Recyclage informatique liste les lieux de collecte.
Alors est-ce que cela va être de pire en pire? Evidemment c'est plus complexe. Le numérique permet en même temps quantités d'amélioration pour l'environnement : mesurer la pollution et adapter nos comportements, mieux anticiper nos usages, optimiser nos comportements et j'en passe En somme, le numérique peut, plus qu'un problème, être une partie de la solution. A condition bien sûr que et que les fabricants se décident à améliore la durabilité des équipements, et que les citoyens prennent consciences de leurs usages, pour consommer moins et mieux,
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