Faut-il raviver la planification ?

Une personne portant un sac en coton biodégradable affichant le concept écologique " Plus de plastique "
Une personne portant un sac en coton biodégradable affichant le concept écologique " Plus de plastique " ©Getty - Anna Blazhuk
Une personne portant un sac en coton biodégradable affichant le concept écologique " Plus de plastique " ©Getty - Anna Blazhuk
Une personne portant un sac en coton biodégradable affichant le concept écologique " Plus de plastique " ©Getty - Anna Blazhuk
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Répondre aux urgences écologiques : comment va t-on s'y prendre ?

  Répondre aux urgences écologiques est un projet dont s’emparent la plupart des politiques. Mais tous ne s’y emploient pas de la même manière, loin s’en faut ! Du côté des libéraux, le levier central sera de stimuler la technologie et l’innovation : concurrence vive sur le marché entre acteurs économiques ; mise en place de taxes et de signaux-prix bien ciblés par l’État pour orienter le comportement des entreprises et des ménages ; évaluations pour confirmer le bien fondé des forces du marché. Ces techno-optimistes ont une foi inébranlable dans l’idée que les intérêts économiques des entreprises, de la finance et de la technologie convergent spontanément vers la réalisation du bien commun.

Quand les politiques invitent à une planification écologique et sociale

D’autres, doutant - après quarante ans de pratiques - du bien-fondé des forces du marché, retrouvent l’intérêt de la valeur politique du temps long de l’action publique. Ils invitent à une planification écologique et sociale. Il s’agit précisément de ne pas laisser les entreprises, les entrepreneurs et la technologie, décider seuls des priorités à donner à l’orientation de la structure productive. Les promoteurs d’une nouvelle forme de planification sont ambitieux et innovants : certes, comme au temps des grands travaux et des plans des années 1950, la planification écologique et sociale nécessitera des investissements massifs et cohérents. Mais à rebours des années 50, ils jugent nécessaire la production démocratique. C’est selon eux la seule manière d’assurer une appropriation collective nécessaire à cette grande bifurcation sociale-écologique.

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Le " miracle démocratique " de la convention citoyenne sur le climat, pour reprendre les termes de l’économiste, Gaël Giraud, a montré, par l’expérimentation, que cela était possible. (…)

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