Pourquoi certaines écritures ne sont-elles toujours pas déchiffrées ? : épisode 5/5 du podcast Le Pourquoi du comment : archéologie

La Pierre de Rosette a été déchiffrée par Jean-François Champollion à partir de 1821
La Pierre de Rosette a été déchiffrée par Jean-François Champollion à partir de 1821 ©Radio France - Art Media - Print Collector / par Anselme Calabrese
La Pierre de Rosette a été déchiffrée par Jean-François Champollion à partir de 1821 ©Radio France - Art Media - Print Collector / par Anselme Calabrese
La Pierre de Rosette a été déchiffrée par Jean-François Champollion à partir de 1821 ©Radio France - Art Media - Print Collector / par Anselme Calabrese
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Alors que la majorité des écritures anciennes sont aujourd’hui comprises, certaines résistent encore et toujours aux archéologues. Pour comprendre pourquoi, il faut d'abord comprendre l'histoire de celles qui ont été traduites avec succès. 

Vous connaissez sans doute la Pierre de Rosette, cette grande stèle redécouverte en Égypte en 1799 par les soldats français du général Bonaparte. Aujourd’hui conservée au British Museum de Londres, c’est elle qui a permis de percer le mystère des hiéroglyphes. Composée de trois écritures différentes (du grec ancien, et deux formes d'écritures égyptiennes), cette inscription été déchiffré par le jeune Français Jean-François Champollion à partir de 1821, vingt ans après sa découverte. Il parvient alors à une traduction satisfaisante d’abord grâce aux noms propres, entourés d’un cartouche dans le texte hiéroglyphique, puis en comprenant que les Égyptiens mêlaient idéogrammes et notations phonétiques. Une trouvaille équivalente a permis également de déchiffrer l'écriture cunéiforme de Mésopotamie, faites de caractères en forme de coins ou de clous, non pas sur une stèle cette fois, mais dans une inscription monumentale, gravée dans la falaise de Behistun, à l’ouest de l’Iran.

Des visiteurs admirant la stèle Pierre de Rosette, exposée au British Museum de Londres, depuis 1802
Des visiteurs admirant la stèle Pierre de Rosette, exposée au British Museum de Londres, depuis 1802
© Getty - Richard Baker / In Pictures

Des langues impénétrables

La clé pour déchiffrer d'anciennes écritures, c'est la langue. elle permet de reconstituer les étapes de transitions, à l'instar de  l’alphabet ougaritique ou de la langue maya. Or le dénominateur commun à toutes les écritures indéchiffrées, c’est qu’on ne sait même pas quelle langue elles écrivent. Nombreux sont les cas énigmatiques de langues encore à ce jour indéchiffrées, dont la plus symbolique peut-être, est celle de la civilisation de l’Indus, au Pakistan.

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Eurêka !
59 min

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