

On compte environ 150 musées d'archéologie en France, et autant de collections constituées de petits objets du quotidien, en poterie, en céramique ou en bois. Mais pourquoi voit-on toujours les mêmes vases, les mêmes outils dans les vitrines archéologiques de chaque musée ?
La salle 652 du Louvre à Paris abrite la collection Campana, ces céramiques antiques toutes plus célèbres les unes que les autres. Pourtant dans cette salle, on ne s'attarde pas, car elle est remplie de ces objets du quotidien qu'on retrouve dans tous les musées d'archéologie de France, et dans le monde entier. Mais pourquoi les collections de ces musées se ressemblent-elles toutes autant ?
Des vestiges éphémères
Assiettes, gobelets en poterie, outils en métal, morceaux de pierre sculptée, monnaies, et parfois même des morceaux de silex taillés, mais rarement plus... C'est ce que l'on trouve généralement dans les 150 musées archéologiques de France. Pourquoi ? Parce que le reste a tout simplement disparu.
En effet, tous les vestiges ne se conservent pas. La plupart des matériaux du quotidien sont éphémères. Les archéologues sont donc le plus souvent condamnés à rêver de cuillères en bois et autres paniers tressés en réparant des vieux pots cassés. Ces matières fragiles demandent des conditions de conservation très particulières, et parfois la nature engendre la disparition d'un grand nombre de textiles et de vanneries.
Toutefois, il y a trois exceptions à la règle...

Retrouvez la page Youtube Passé Sauvage, créée par Clothilde Chamussy, une chaîne de vulgarisation scientifique en archéologie, anthropologie et Histoire.
Histoire, économie, sciences, philosophie, histoire de l'art… Écoutez et abonnez-vous à la collection de podcasts "Le Pourquoi du comment" : les meilleurs experts répondent à toutes les questions que vous n'osez poser.