

Ce type d'action collective, des organisations des individus entre eux qui ne se réduisent pas à tel ou tel individu mais ne prennent pas non plus en charge l'autorité politique sur la société, c'est cela qu'on appelle la "société civile".
Il y a une expression qui est apparue ces cinquante dernières années pour désigner un acteur du jeu politique qui est la "société civile". Autrement dit, des acteurs sociaux non pas individuels mais collectifs - des associations, des organisations non gouvernementales ; collectifs mais pas politiques, qui ne sont pas dépositaires du pouvoir ou d'une partie du pouvoir de la société prise comme un tout. A côté de cette institution politique de la société, il y a toujours un autre type d'action collective, des organisations des individus entre eux qui ne se réduisent pas à tel ou tel individu mais ne prennent pas non plus en charge l'autorité politique sur la société, et c'est cela qu'on appelle la "société civile". En quelque sorte, un angle mort de la politique, mais une dimension fondamentale de la vie sociale, avec laquelle nous avons toutes sortes de relations.
Le civil comme un sous-produit du politique ?
Il y aurait là un peu de condescendance ; le civil comme une sorte de sous-produit du politique, mais peut-être est-ce précisément le contraire qu'il faut entendre. Et aujourd'hui, le débat politique majeur dans toutes les démocraties, c'est de faire de la société civile un acteur politique, sans la confondre avec les institutions politiques : un enjeu majeur qui apparaît dans le débat social, sur la bio-éthique, sur l'environnement, sur le climat, sur la démocratie, en général - ce qu'on appelle, la démocratie participative. (...)
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