

Le temps est-il dans les choses ou dans notre conscience ? Voilà un problème qui oppose traditionnellement les philosophies du temps. Pourtant, la souffrance liée à la conscience du temps ne serait-elle pas essentielle pour comprendre le temps en philosophie ?
Dans une célèbre remarque sur le mystère du temps, Saint-Augustin expliquait que lorsque nous sommes dans le temps, tout va bien, mais dès que nous y réfléchissons, le temps devient un embarras. De cette réflexion judicieuse, on note l’importance de la souffrance humaine pour comprendre ce mystère.
Dès lors, la question essentielle en philosophie ne serait pas la réalité du temps mais plutôt celle qui l'interroge à travers la douleur de la prise de conscience du temps.
Chercher à apprivoiser le temps ne fait pas disparaître la souffrance
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Cette chanson de Léo Ferré souligne l’ambiguïté fondamentale associée au temps. D’un côté, dans le temps, il y a un remède paisible à la perte – nous oublions le visage, la voix que la mort aura arraché – mais il s’agit également de l’inverse car à la peine va s’ajouter l’oubli. (...)
Un extrait de la chronique à écouter en intégralité dans cette page.
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