

En nous-même, il y a une profonde ambivalence vis-à-vis de la connaissance de nos choix et de nos actions morales. Nous voulons les maîtriser tout en percevant bien qu'ils dépendent d’un choix individuel et non de mécanismes généraux
D’un côté, nous voulons connaître nos actions morales en créant une science de nos passions - sorte de "graal" de la philosophie. D’un autre côté, quelque chose en nous résiste à considérer l’éthique ou la morale comme un objet de théorème. Ce n’est pas l’irrationnel qui résiste mais la responsabilité.
L'éthique spinoziste
Le philosophe Baruch Spinoza a écrit une Éthique à la manière des géomètres – remontant aux principes de l’Univers – qui implique que nos actions soient régies par des mécanismes, à l'instar de toutes les choses présentes dans la nature. Spinoza remonte aux principes qui régulent nos actions sans même que nous le sachions.
Ainsi, l’éthique serait une science qui peut démontrer ce qui est positif/négatif pour nous, mais qui doit réfuter l’illusion de la liberté. L’éthique est également tournée vers l’action : produire de la joie et en déduire les conditions sociales et politiques. L’éthique n’est pas si neutre que cela : selon Spinoza, il y a plusieurs genres de connaissances. (…)
Un extrait de la chronique à écouter en intégralité dans cette page.
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