Nous avons besoin du poème, parce que c'est là où se situe l'unité d'une expérience inscrite dans une forme.
Pour le poème, on a dans le mot lui-même l'idée qu'il n'est pas venu là par hasard, qu'il est l'œuvre par excellence qui a fait l'objet d'une création, d'une production, ce que le mot, poiêsis, veut dire, en grec ancien ; il y a des pratiques humaines qui ne donnent pas d'œuvre, par exemple se nourrir, et par opposition à ces praxis, les Grecs distinguaient la poiésis, qui crée, produit, fait œuvre ; l'exclamation de ce qui nous arrive, qui a pris forme dans une œuvre individuelle. Nous avons besoin du poème, parce que c'est dans le poème par excellence que se situe l'unité d'une expérience inscrite dans une forme.
Ce qui compte c'est d'écrire des poèmes, surtout de lire des poèmes, de savoir les lire comme une totalité, de savoir les interpréter, s'y refléter (...). Prenons par exemple un poème de Pierre Reverdy, d'Aragon, de Desnos...
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