Lors des fêtes de fin d'année, on s'adresse des vœux, on se souhaite "Bonne année, bonne santé..." Mais faut-il vraiment le faire ? Et si oui, pourquoi ?
Dans nos sociétés, lorsque une boucle qui se boucle dans le temps, en particulier lors des fêtes de fin d'année, on s'adresse des vœux, on se souhaite bonne année, bonne santé : pourquoi le fait-on ? Et d'ailleurs : pourquoi faut-il le faire ? N'est-ce pas d'abord une sorte de rituel social, d'obligation formelle et extérieure qui peut passer de mode, ou changer de méthode ?
Au début du siècle, on usait de petits cartons pour envoyer ses vœux. Aujourd'hui, c'est plutôt le sms… Le sociologue Marcel Mauss (1872-1950) avait théorisé ce qu'il appelait " l'expression obligatoire des sentiments", l'obligation qui selon l'Ecole de Durkheim - la sociologie française, et donc Marcel Mauss et beaucoup d'autres - définissait le fait social. Le social se définit par ce qui est obligatoire pour tous les individus, va jusqu'au sentiment : dans un deuil, il faut pleurer, dans une naissance, il faut se réjouir, dans certaines circonstances, il faut adresser des vœux. Le contenu du vœu importe moins que sa forme (…)
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