À l’instar des plus grands artistes, il y a des leçons de philosophie très profondes cachées dans les poèmes de Guillaume Apollinaire, notamment "Le Pont Mirabeau"
Le psychanalyste Donald Winnicott disait aux philosophes : "si ce que tu dis est vrai alors, il se trouvera qu’un poète l’aura déjà dit".
Dans le passage du temps, tout s’abolit
Guillaume Apollinaire nous invite à une réflexion énigmatique avec une alternative profonde. Quand il regrette ses amours et voit le temps qui passe comme l’eau sous le Pont Mirabeau, il rencontre l’alternance de la joie et la peine. La joie venait toujours après la peine comme la pluie après le beau temps. Une alternance où tout se vaut, où il y a un temps pour tout.
La dissymétrie entre la peine et la joie
D’abord, dans le regret de l’amour, la joie venait toujours après la peine. Ce n’est pas neutre, ce que l’on regrette c’est le moment où la joie était plus forte que la peine. Dans ce regret, dans la nostalgie, la mélancolie du poète, la peine semble être un chagrin qui l’emporte sur la joie.
Ce n’est pas une alternance facile mais un combat constant. La nostalgie dans le chagrin peut faire que la peine l’emporte sur la joie. Ce n’est pas une alternance mais une polarité vitale. (…)
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