Comment parlent les espèces ?

Une enfant éclate de rire au propos de sa poule
Une enfant éclate de rire au propos de sa poule ©Getty - Catherine Falls
Une enfant éclate de rire au propos de sa poule ©Getty - Catherine Falls
Une enfant éclate de rire au propos de sa poule ©Getty - Catherine Falls
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Ne vous êtes-vous jamais demandé quel langage parlaient d’autres espèces ?

Nous avons, nous, Homo sapiens, le langage - une capacité qui se décline en de multiples langues, jusqu’à celle des sourds-muets. Nous savons que les cétacés, les dauphins et autres orques ou cachalots maîtrisent aussi un langage, que les abeilles indiquent à leurs congénères où se trouve un gisement de nectar, par exemple. Nous savons, en somme, que pas mal d’espèces animales communiquent, se parlent en quelque sorte.  Mais communication et langage, est-ce la même chose ? Qu'en est-il de l’information ?

Qu'est-ce que communiquer ?

Communiquer, c’est transmettre de l’information, direz-vous ! En termes physiques, cela revient à faire transiter un message, soit, une information, entre un émetteur et un récepteur et cela, quel que soit le support du message ; vocalises, cris, parures, postures, langage, texte, molécule odorante, radiodiffusion, etc.  Depuis plusieurs décennies, nous baignons dans un flux perpétuel d’informations véhiculées par des journaux, radios, chaînes de télé, réseaux sociaux, dont l’importance n’a fait que croître au cours de l’histoire des États modernes.

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Il n’est plus d’institutions, publiques ou privées, d’organisations sociales qui ne réservent une partie importante de leur énergie et de leur budget à la "communication", à commencer par le Muséum.  Mais en quoi ce qui nous semble si ordinaire peut-il trouver un écho chez le reste du vivant ? Comment le transposer en biologie ?

Trois points importants

Premièrement, la transmission d’une information est un flux émis par un émetteur vers un ou plusieurs récepteurs, un flux porté par un vecteur matériel et elle a donc un coût en énergie ; deuxièmement, l’information est essentiellement symbolique : autrement dit, l’individu émetteur va dépenser de l’énergie pour émettre, tout comme les récepteurs pour recevoir. Enfin, l’information modifie l’état du récepteur dès lors qu’elle révèle quelque chose de nouveau, voire de surprenant, c'est-à-dire qu'elle conduit le récepteur à réviser sa position et éventuellement, à modifier ses décisions. Par exemple, si votre chien aboie de manière inhabituelle au milieu de la nuit, vous vous demanderez ce qui arrive et vous irez voir (…).

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