Alexandre Benalla place le Sénat dans la lumière des médias

La commission d'enquête sur l'affaire Benalla a placé le Sénat dans la lumière des médias
La commission d'enquête sur l'affaire Benalla a placé le Sénat dans la lumière des médias ©AFP - ALAIN JOCARD
La commission d'enquête sur l'affaire Benalla a placé le Sénat dans la lumière des médias ©AFP - ALAIN JOCARD
La commission d'enquête sur l'affaire Benalla a placé le Sénat dans la lumière des médias ©AFP - ALAIN JOCARD
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La commission d'enquête sénatoriale sur l'affaire Benalla a placé les sénateurs, habituellement épargnés par la curiosité des journalistes, au centre de l'attention médiatique.

La commission d'enquête sénatoriale sur l'affaire Benalla, créée le 24 juillet 2018 pour une période de 6 mois, clôture aujourd'hui ses investigations. Elle a placé le Sénat dans la lumière des projecteurs et des caméras et constitue une expérience inédite pour les sénateurs qui estiment qu'elle a permis de mettre en valeur le rôle et l'utilité de la seconde chambre du Parlement.

En six mois, cette commission a procédé à 28 auditions, convoquant notamment à deux reprises le principal intéressé, Alexandre Benalla.

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Le Sénat ne doit pas empiéter sur l'enquête judiciaire selon son président, le sénateur Les Républicains de la Manche, Philippe Bas :

Nous, ce qui nous intéresse, c'est : est-ce que l'Etat a bien fonctionné ?

Selon le sénateur socialiste Jean Pierre Sueur, vice-président de la commission, il n'y a qu'une commission d'enquête parlementaire pour s'assurer des dysfonctionnements ou du bon fonctionnement des services administratifs de la machine étatique :

Le rôle de contrôle de l'exécutif par le parlement est inscrit dans l'article 51 alinéa 2 de la Constitution.

Les travaux de cette commission d'enquête ont permis au Sénat de jouer un rôle utile de contre pouvoir selon Philippe Bas. Et ils devaient se dérouler publiquement avec le relais des médias :

La présence des journalistes a eu le mérite de montrer l'importance du travail d'enquête parlementaire parce que cela oblige l'exécutif à rendre des comptes. Sinon, il pourrait faire ce qu'il veut dans un régime qui est largement un régime de plein pouvoirs.

De nombreux sénateurs estiment cependant essentiel que le Sénat puisse continuer à travailler dans la discrétion afin de préserver, disent-ils, la qualité et l'efficacité du travail parlementaire. 

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