

Un troisième de ces retraits de part et d'autre doit avoir lieu ce lundi. Condition posée par la Russie en vue d'une paix et d'élections libres dans cette région de l'Est de l'Ukraine en guerre depuis 2014 dans un conflit sanglant opposant séparatistes soutenus par la Russie à l’armée ukrainienne.
C'est l'une des questions les plus difficiles à résoudre actuellement pour le jeune Président ukrainien Volodymyr Zelensky, après six mois de mandat : comment faire accepter à la majorité de ses concitoyens la nécessité du dispositif en cours de retraits conjoints des troupes dans le Donbass, entre l’armée régulière et les séparatistes pro-russes.
Cette opération, dont la troisième doit se terminer aujourd’hui, est la dernière des conditions émises par la Russie pour participer à un nouveau sommet au format dit "Normandie", impliquant l’Ukraine, la Russie, l’Allemagne et la France. Avec pour objectif principal la poursuite du processus de paix dans cette région en guerre depuis 2014, où plus de 13 000 individus, combattants et civils ont perdu la vie, et 30 000 personnes ont été blessées.
Ce mouvement de repli est difficile à accepter, notamment pour les nationalistes ukrainiens. Ils étaient par exemple quelque 12 000 manifestants le 14 octobre dernier à Kiev à exprimer leur colère, scandant notamment des slogans hostiles au chef de l'Etat : "Zelensky "Dégage !", "A bas les traîtres", "Non à la capitulation"
Reportage de Claude Bruillot.
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