

Le procès du scandale sanitaire du Mediator s'ouvre ce lundi devant le tribunal correctionnel de Paris. Il va durer sept mois. Un procès-fleuve pendant lequel seront jugés plusieurs responsables des Laboratoires Servier et de l'Agence Nationale de Sécurité du médicament.
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4 500 parties civiles et 7 mois d'audience en perspective. Un procès hors-normes s'ouvre aujourd'hui devant le tribunal correctionnel de Paris : celui du scandale du Mediator, du nom de cet adjuvant au régime alimentaire chez le diabétique en surpoids, largement vendu comme coupe-faim. Avant son retrait du marché en 2009, il aura été prescrit pendant 33 ans à cinq millions de personnes en France et reste tenu pour responsable de graves pathologies : hypertension pulmonaire artérielle et valvulopathies cardiaques notamment.
Le procès se déroulera sans Jacques Servier, l'ancien patron des laboratoires, décédé en 2014. L'action publique le concernant est éteinte mais douze personnes civiles et onze personnes morales seront jugées pour tromperie aggravée et homicides et blessures involontaires
Un procès pendant lequel certaines victimes du médicament viendront faire entendre leur voix mais toutes ne le pourront pas.
Florence Sturm a rencontré Louise, la cinquantaine, qui a accepté de témoigner sous un prénom d'emprunt pour préserver son anonymat.

