

Rendez-vous avec Bernard Lavilliers pour la parution de son livre album "Je n'ai pas une minute à perdre je vis " aux éditions du Cherche-Midi.
- Bernard Lavilliers Chanteur
Jeudi-Musique
avec le chanteur compositeur Bernard Lavilliers qui réunit pour la première fois une centaine de ses chansons en un volume intitulé Je n’ai pas une minute à perdre je vis, aux éditions du Cherche-Midi.
J'ai du mal à m'arrêter, il faut que je prenne des pauses pour voyager, tourner c'est pas voyager. Pour voyager, faut pas chanter. Quand on se déplace pour chanter, même si on fait le tour du monde comme moi, on arrive la veille, on fait une petite conférence de presse, on chante le lendemain, on fait une balance à dix-huit heures c'est fini à vingt-trois heures, et on repart le lendemain.
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Les gens connaissent toujours les anciennes chansons, les dernières il faut les leur imposer, surtout que je les trouve pas si mal, les dernières. Les Idées noires, c'est vrai c'est un tube, avec Nicoletta. On sent bien que je ne suis pas au mieux, c'était une période de cauchemars.

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J'étais à Paris en 68 mais pas longtemps, ensuite je suis parti du côté de Saint-Etienne et de Lyon. J'ai été appelé par les syndicats, quand ça a vraiment pris de l'importance, dix millions de disques quand même, j'ai chanté dans les usines pour leur soutenir le moral, et puis, finalement ça me faisait bouffer, puisque les syndicats me payaient un peu.
Chanteur engagé est un mot valise, il ne veut rien dire. Je suis engagé dans la mesure où je vis, je raconte des expériences personnelles, mais il n'y a ni date ni lieu.

Pour Paris la Grise, ce dont je parle c'est quand on marche la nuit. Je pensais à Verlaine, à François Villon, à Apollinaire, à Aragon même... La poésie, la littérature transversale, a toujours fait partie de ma vie.
Si vous savez jouer tout Brassens à la guitare, vous pouvez dire que vous êtres un bon guitariste, et puis, il y a les mots... Pour écrire une chanson, il y a un air, quelques accords, quelques notes, un tempo, puis je vais écrire le refrain ou je commence par deux, trois phrases musicales et je mets quelques accords dessus.
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Une chanson quand c'est pas bien c'est pas bien, j'aime pas rafistoler.
Programmation musicale :
Bernard Lavilliers, Paris la Grise, Vendredi 13, Samedi soir à Beyrouth, Les idées noires
L'équipe
- Production
- Réalisation
- Collaboration