De Ravel à Ennio Morricone, Mathias Duplessy construit son monde musical

Mathias Duplessy
Mathias Duplessy - ©Thibault de Puyfontaine
Mathias Duplessy - ©Thibault de Puyfontaine
Mathias Duplessy - ©Thibault de Puyfontaine
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Rencontre avec Mathias Duplessy, musicien du groupe Mathias Duplessy and The Violins of The World, pour leur nouvel album "Brothers of The String"

Jeudi-Musique

Tewfik Hakem s'entretient avec le compositeur chanteur et guitariste du groupe, Mathias Duplessy and The Violins of The World - Mathias Duplessy - à l'occasion de la sortie de Brothers of The String. Avec ce troisième album, les Violons du monde de Mathias Duplessy  nous emmènent dans un périple musical dans l'ailleurs. Un quatuor dont trois instruments à cordes  - la vièle - issus des cultures chinoise, mongole et suédoise. Et nous offre des reprises de Brothers In Arms de Dire Straits ou The Good, the Bad, the Ugly, du tout aussi mémorable Sergio Morricone. 

C'est quatre instruments à cordes qui composent les Violons du monde ; il y a Guo Gan à la vièle chinoise, Enkhjargal Dandarvaanchig, (plus connu sous le nom de Epi), à la vièle mongole, Aliosha à la vièle scandinave, et moi, à la guitare flamenco, sèche. Je suis le seul Français de ce quatuor. Je viens d'une famille normande, j'ai grandi à Paris. Je suis parti de chez mes parents à l'âge de 18 ans et j'ai commencé à en vivre grâce à cette vocation que j'avais : depuis tout petit, je savais que je voulais être guitariste. 

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"Je suis très attaché à la nature. Ce qui m'a beaucoup lié à la Mongolie de façon mystique ou spirituelle, c'est cet état d'esprit qui consiste à être relié aux éléments, au vent, aux arbres, aux planètes. La musique est comme une prière qui me permet de me sentir connecté au cosmos"

J'adore Paris, mais suis surtout relié à Paris par son passé, son histoire. J'ai appris en autodidacte, avec beaucoup de gens que j'ai croisés sur ma route, jeunes ou vieux. J'ai eu la chance d'être encouragé par ma famille, la chance d'avoir cette évidence. Pendant des années, j'ai accompagné des groupes, des chanteurs, à la guitare. Et j'ai rencontré trois musiciens, un Chinois, un Mongol, un Indien, la même année. 

"Ils vivaient dans des lieux différents, on les a fait venir, on a composé ensemble un album, et ça fait dix ans qu'on est frères de cordes"

Parmi nos reprises, il y a The Good, the Bad, the Ugly, d'Ennio Morricone, mon film fétiche. Morricone a bercé mon enfance, c'est un des plus grands compositeurs de films. A côté de ça, j'ai découvert Ravel à 17, 18 ans. Je suis fou de Ravel. Je peux pleurer à chaudes larmes devant une vidéo Youtube de "Shéhérazade". Pourquoi lui ? Je ne sais pas, ça me fait quelque chose.

Mathias Duplessy and The Violins of The World
Mathias Duplessy and The Violins of The World
- Thibault de Puyfontaine

Je voyage tout le temps. Dans le temps, dans l'espace, dans le rêve surtout, j'aime que ce soit complètement poétique. On aime tous les quatre beaucoup les musiques du monde et on adore les jouer avec nos instruments. J'ai composé beaucoup de musiques de films, je fais aussi des musiques de BD...

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Programmation musicale

Mathias Duplessy and The Violins of The World, Brothers of The String

Texas-Bolero

Good Morning Guangzhou

The Good, the Bad, the Ugly

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Actualité

Mathias Duplessy and The Violins of The World, en concert au Café de la Danse, à Paris, ce jour (27 février 2020)

Arabofolies, du 28 février au 8 mars 2020
Le Festival musical, des arts  et des idées de l' Institut du monde arabe
 

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