L'Amérique violente et surarmée, terrain fertile pour Nicolas Petrimaux, l'auteur à succès de la BD "Il faut flinguer Ramirez"

 Il faut flinguer Ramirez, tome 2
 Il faut flinguer Ramirez, tome 2  -  Nicolas Petrimaux, éditions Glénat 2020
Il faut flinguer Ramirez, tome 2 - Nicolas Petrimaux, éditions Glénat 2020
Il faut flinguer Ramirez, tome 2 - Nicolas Petrimaux, éditions Glénat 2020
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Course poursuite à travers l'Arizona des année 80 de Nicolas Petrimaux pour le tome 2 de sa bande dessinée, " Il faut flinguer Ramirez ", quand son héros, suspecté d’être impliqué dans un attentat, est désormais recherché par toutes les polices du pays

Vendredi-BD

Tewfik Hakem s'entretient avec l'auteur et illustrateur de bande dessinée Nicolas Petrimaux, pour Il faut flinguer Ramirez, Tome 2, publié aux éditions Glénat. Suspecté d’être impliqué dans un attentat, le fameux Jacques Ramirez qui n'en n’en finit pas de défrayer la chronique, recherché par toutes les polices du pays et par le cartel Paso Del Rio, décide de fuir la ville en compagnie de ses deux bonnes amies, armées et fatales Chelsea Tyler et Dakota Smith. 

J'ai toujours travaillé en tant qu'indépendant, pour justement être libre, être au service de mes propres histoires, tant du graphisme que de la vidéo, de la narration, de la mise en scène. 

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Jacques Ramirez, héros anti-héros, muet et effacé, adoré de ses collègues et qui vend des aspirateurs, est non armé dans un pays où tout le monde l'est, tient son aspirateur comme on tient une guitare et est tout le contraire d'une belle gueule

J'en ai fait un héros de la vie de tous les jours. Mon héros est muet effectivement, et a plein de surprises à révéler. Il est employé modèle dans un bureau - peut-être un job de couverture. Mon point de départ était de créer quelque chose pas référencé et de rappeler l'énergie des films d'action des années 80-90,  je ne peux pas m'empêcher de penser à des films comme "Le flic de Beverly Hills", "L'Arme fatale", qui sont des monuments dans le registre action, et du pur divertissement qui m'avait marqué. 

Il faut flibguer Ramirez,
Il faut flibguer Ramirez,
- Nicolas Petrimaux

Je voulais marquer un décalage. Je ne voulais pas faire un récit premier degré - on a l'habitude d'en voir - quand c'est trop premier degré, trop musclé, il arrive que ce soir raté, ici, il s'agit de rester dans le divertissement. L'humour, bien sûr, le côté décalé étaient importants.

Il faut flinguer Ramirez
Il faut flinguer Ramirez
- Nicolas Petrimaux

J'ai beaucoup lu de manga quand j'étais adolescent, puis j'ai découvert la BD franco-belge, je me suis intéressé tardivement aux comics, et j'ai découvert aussi trois temporalités différentes mais avec toujours le lien au story board et aux codes qui restaient les mêmes. Quand j'ai développé ce projet de bande dessinée, je me suis mis d'accord avec l'éditeur, pour une pagination élevée parce que j'avais besoin de place. J'ai travaillé sur une temporalité de l'histoire sur deux, trois jours, avec des flash-back. 

J'avais besoin de pauses, il y a des moments silencieux et des moments très bavards, tout cela est devenu naturel, en empruntant à ces trois univers du manga, de la bande dessinée franco-belge et des comics, et j'ai dessiné mes planches de manière relativement succincte.

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Programmation musicale

George Baker, Little green bag, 1970