L'électro pop mélancolique et joyeuse d'Isaac Delusion // Pas de diffusion à l'antenne ce jour

Isaac Delusion, ©Radio France - Corinne Amar - janvier 2020

Résumé

Rencontre avec le duo Isaac Delusion à l'occasion de la sortie de leur album, "uplifters"

avec :

Isaac Delusion (Groupe musical).

Jeudi-musique

Tewfik Hakem s'entretient avec le duo Isaac Delusion (Loïc Fleury et Jules Pacotte), à l'occasion de la sortie de leur troisième album, uplifters ( label Microqlima). De la pop qui revendique haut et fort ses influences anglo-saxonnes.

Loïc Fleury

Ça a commencé dans la chambre de bonne de Jules. En grands timides, on bricolait des morceaux. C'est allé très vite à partir du moment où on a commencé les live. On s'est connus adolescents au collège, toujours sur la même longueur d'onde, on est devenus très vite bons copains.

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Jules Pacotte

On a commencé au collège par la guitare. Puis on s'est séparé, on a voyagé chacun de notre côté. Lui, plus guitare, moi plus ordinateur et électronique, puis on a mélangé nos parts électronique et acoustique. Ce n'est que maintenant qu'on se demande ce que ça va donner sur scène - pas avant. C'est ce qu'on préfère, la scène, la partie avec les gens.

"Nos musiques c'est de la découverte, nos voyages... Notre deuxième album c'était des influences très soul, un peu blues. On a eu envie de continuer à comprendre" (Loïc Fleury).

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Loïc Fleury

On a eu l'idée de reprendre un standard de la chanson française, on s'est dit que "Couleur menthe à l'eau" était ce qu'il y avait de plus éloigné de notre culture musicale. J'hésitais entre "Cœur grenadine" de Voulzy, "Sous les jupes des filles", de Souchon, et j'ai opté pour "Couleur menthe à l'eau", avec l'esprit d'Eddy Mitchell.

Jules Pacotte

Electro, pop, c'est un peu ce qu'on fait comme musique. En même temps, aujourd'hui, ça ne veut rien dire : où est la frontière de la pop ? On est à la bonne place aujourd'hui. C'est assez confortable, ce n'est pas le moment de se reposer mais on n'en est pas moins dans notre cocon.