Au Musée en Herbe, à Paris, pour petits et grands, l'exposition "Monstres, mangas et Murakami" offre une plongée dans l'art fantastique japonais, à travers les œuvres de l'artiste Takashi Murakami et de son collectif, la Kaïkaï Kiki, jusqu'au 22 septembre 2019.
- Sylvie Girardet Directrice du Musée en Herbe
Mardi-expo
Tewfik Hakem s'entretient avec Sylvie Girardet, directrice du Musée et commissaire de l’exposition Monstres, mangas et Murakami, au Musée en Herbe, à Paris, jusqu’au 22 septembre 2019.
La philosophie du Musée en Herbe, c'est de prouver qu'une œuvre d'art peut être accessible aux tout-petits comme aux grands, aux personnes qui n'ont pas de bagage culturel comme aux érudits.
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Takashi Murakami a été longtemps fasciné par Andy Warhol - ces fameuses fleurs vues chez Warhol, on les retrouve chez Murakami - mais maintenant, il revendique sa propre création. Il a créé sa propre "factory", la Kaïkaï kiki. Murakami n'est pas que le pop artiste avec les petites fleurs gentilles ou les robots intrigants.
"Astro Boy" est le premier héros robot apparu dans le manga. A l'origine, c'est une histoire triste ; un père ayant perdu son fils a fait construire un robot à l'image de ce dernier. "Astro Boy" a la particularité d'être doué d'une force herculéenne et de détruire tous les méchants.
Les monstres, c'est la culture japonaise profonde. Toute l'oeuvre de Murakami en est aussi inspirée.
La dernière partie de l'exposition parle de la mort puisque le Japon est un pays qui a subi et subit encore des catastrophes ; la guerre, la bombe atomique, les tremblements de terre, les tsunami... Il y a donc un rapport à la mort très présent. On s'aperçoit que Murakami et les artistes de la Kaïkaï Kiki ont une vision très optimiste, qu'il y a une résilience face à la mort. Pour eux, la mort n'est pas la fin de tout, c'est une période, un passage.
Programmation musicale
The Arid Zone, Tu Hai Jahan
Le Musée en Herbe, à Paris : le seul musée pour les 3 à 103 ans.
L'équipe
- Production
- Réalisation
- Collaboration