Léo Soesanto : "L'aéroport est très cinématographique, c'est le lieu des scènes d’adieux et des retrouvailles"

L'aéroport d'Orly en 1962, qui servira de décor à "La Jetée" de Chris Marker (1962)
L'aéroport d'Orly en 1962, qui servira de décor à "La Jetée" de Chris Marker (1962) ©Getty - Keystone-France/Gamma-Keystone
L'aéroport d'Orly en 1962, qui servira de décor à "La Jetée" de Chris Marker (1962) ©Getty - Keystone-France/Gamma-Keystone
L'aéroport d'Orly en 1962, qui servira de décor à "La Jetée" de Chris Marker (1962) ©Getty - Keystone-France/Gamma-Keystone
Publicité

Tout le monde peut exprimer sa nostalgie des salles de cinéma en attendant leur réouverture… Mais à l’heure de la crise sanitaire et de la prise de conscience écologique, peut-on confesser que les aéroports nous manquent tout autant ?

Avec

Mercredi-ciné

Tewfik Hakem s'entretient avec le critique et essayiste Léo Soesanto pour la parution de L'aéroport mis en scènes aux éditions Espaces et Signes. Dans ce vaste essai, l’auteur questionne ces réalisateurs qui se sont emparé de ce lieu hors du temps. Avec la participation de Michel Ciment de la revue Positif.

"L’aéroport est un non-lieu : c'est un endroit où l’on est censé partir ou arriver, on y est de passage sans y rester."

Dans les années 1950-1960, l'aéroport était l’endroit où l’on venait voir les avions décoller. C’est un lieu de spectacle. 

Publicité

C'est aussi un lieu très cinématographique parce qu’il se prête à toutes les scènes d’adieux ou de retrouvailles possibles.

Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies Publicité.

Ces cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt.

Très tôt avec le cinéma de la Nouvelle Vague, on a pu suivre l’histoire des aéroports. Chez Godard, Truffaut… Ils étaient le lieu d’élection d’une élite, un synonyme d’émerveillement que le cinéma a enregistré assez vite.

"Un monde en soi, avec ses propres règles, ses personnages et ses divisions sociales"

Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies Publicité.

Ces cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt.

L’expérience du voyage s’est uniformisée, mais l’aéroport peut demeurer cette porte ouverte sur l’émerveillement.

L’histoire de la représentation des aéroports au cinéma est aussi celle de la modernité, de l’évolution du tourisme et de l’architecture.

Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies Publicité.

Ces cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt.

Références musicales :

Gilbert Bécaud, Dimanche à Orly (1963) 

L'équipe