Meryem Benm’ Barek : "Le sujet de mon film n'est pas la condition féminine, mais la fracture sociale".

Sofia
Sofia - Meryem Benm' Barek
Sofia - Meryem Benm' Barek
Sofia - Meryem Benm' Barek
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La réalisatrice Meryem Benm’Barek est l'invitée de Tewfik Hakem, pour son premier long métrage, "Sofia" - où 'histoire, à Casablanca, d'un déni de grossesse et d'une toute jeune femme qui se retrouve dans l’illégalité, en accouchant d’un bébé hors mariage.

Avec

Mercredi-cinéma

avec la réalisatrice franco-marocaine, Meryem Benm' Barek, pour "Sofia". Son héroîne a vingt ans, elle s'appelle Sofia, et vit avec ses parents, à Casablanca. Un déni de grossesse, puis, un accouchement d’un bébé hors mariage, la plongent dans l'insécurité et l’illégalité :  elle a vingt-quatre heures pour fournir à l’hôpital le nom et les papiers du père de l’enfant…

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J'avais envie de faire un film pensé comme un portrait du Maroc contemporain. En même temps, comme la France produisait mon film, il me fallait trouver une forme pour séduire le spectateur. Ensuite, déconstruire les chemins pré-construits, pour arriver à une proposition de réflexion plus complexe. 

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C'est vrai que le Maroc est une société patriarcale. J'avais envie d'interroger les institutions, le rapport à la famille. Le sujet de mon film, ce n'est pas la condition féminine, c'est la fracture sociale.

Sofia, de Meryem Benm' Barek
Sofia, de Meryem Benm' Barek
- Wiame Haddad@Memento films

Quand il est question de préserver le système patriarcal.... Dans mon film, cette réflexion s'inscrit dans un contexte économique. On perçoit bien l'enjeu de chaque famille, comment chacun pose ses pions, essaie d'exercer son pouvoir sur celui de la classe en-dessous. 

Sofia
Sofia
- Meryiem Benm'Barek @Memento Films

En positif et négatif, avec Michel Ciment : 

la chronique mensuelle du rédacteur en chef de la revue "Positif"

Aujourd'hui, Michel Ciment  défend Burning, du cinéaste coréen, Lee Chang-dong, et émet des réserves sur BlacKkKlansman - J'ai infiltré le Ku Klux Klan, de Spike Lee.

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