Entretien avec Nobuhiro Suwa qui signe un film poétique avec Jean-Pierre Léaud et une bande d'enfants devenus les collaborateurs du film.
- Nobuhiro Suwa Réalisateur et scénariste
Mercredi cinéma :
avec Nobuhiro Suwa, réalisateur, pour Le lion est mort ce soir, en salles le 27 décembre.
Nobuhiro Suwa signe un film poétique au cœur duquel Jean-Pierre Léaud incarne un acteur confronté au vieillissement, aux fantômes du passé qui viennent le hanter quand son destin croise une bande d’enfants apprentis cinéastes qui découvrent la maison qu’occupe clandestinement Jean et désirent en faire le décor de leur film d’horreur artisanal…
Pour moi et pour Jean-Pierre Léaud, ce qui était important dans ce projet c’était l’affirmation de la vie.
J’ai peur de tourner au Japon, là-bas c’est très compliqué de faire des films... Je ne parle pas français, ne suis pas familier avec la culture française et je ne sais pas trop pourquoi je tourne ici mais la langue n’est pas importante, c'est plutôt la langue cinématographique qui importe.
Au japon, je peux communiquer mais il y a peu de gens avec qui je partage mon langage cinématographique...
Ma première rencontre avec le cinéma de la Nouvelle Vague était à Hiroshima, au lycée. J’ai vu "Le mépris" de Godard, tard le soir, ça a été une expérience étrange, je ne comprenais pas tout... C’est la première fois que j’ai vu un film où il y avait autant de choses que je ne comprenais pas. Ensuite j’ai continué à découvrir les films de la Nouvelle Vague, filmés dans la rue, pénétrés par le réel, j’ai ressenti une délivrance, ça m’a beaucoup impressionné…
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