Sélène Saint-Aimé : un jazz nourri d'Afrique

Jeudi-Musique

Tewfik Hakem s'entretient avec la chanteuse et contrebassiste Sélène Saint-Aimé, à l'occasion de la sortie de son album, Mare Undarum (label Komos). Un premier album remarqué par son inventivité et sa poésie, et nourri de la chaleur des cuivres et du rythme du tambour ka ; un jazz aux influences caribéennes et africaines. En concert ce jour, dans le cadre du festival Jazz à la Villette.

"Mare Undarum", la Mer des Ondes, ça me parlait comme un grand voyage poétique... J'ai commencé la musique relativement tard, j'avais 17, 18 ans. Je me suis rendue aux États-Unis, et j'ai fait de vraies rencontres. J'ai appris énormément de grands maîtres (Steve Coleman, Lonnie Plaxico, Ron Carter...).

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Ce qui m'intéressait c'est cette base commune ; l'Afrique. De là, viennent toutes ces musiques qui n'ont pas été en contact les unes avec les autres et dont je m'inspire : afro-cubain, brésilien, caribéen, les voies Gnawa, toutes les musiques africaines du monde... 

" La contrebasse est mon compagnon de route "

J'ai grandi dans un village près de Fontainebleau, puis je suis partie, sac à dos, pour les États-Unis, découvrir les sources de cette musique jazz en même temps que la tradition afro-américaine de l'improvisation.

J'écoute cette musique tous les jours, mais suis très ouverte aussi aux autres sources d'inspiration.

Programmation musicale 

Sélène saint-Aimé, Mare Undarum, Totalis, composition (2020)

Valsa Choro, reprise de Heitor Villa-Lobos

Concert

Jazz à La Villette