Une interview exclusive avec le dessinateur Jean-Jacques Sempé à l'occasion de l’exposition "Sempé, itinéraire d’un dessinateur d’humour" à L’Atelier Grognard (Rueil-Malmaison)
Mardi-expo
Jean-Jacques Sempé reçoit Tewfik Hakem chez lui à l'occasion de l’exposition qui lui est consacrée, Sempé, itinéraire d’un dessinateur d’humour, à L’Atelier Grognard, à Rueil-Malmaison jusqu’au 31 mars 2020. Une importante rétrospective dans laquelle est reconstitué parcours d'un poète sans texte. Avec près de 300 dessins originaux dont beaucoup d'inédits, cette exposition d’envergure nationale fait découvrir au visiteur le cheminement d’un artiste virtuose, observateur déconcerté d'un monde dont il se joue, mine de rien, avec légèreté.
Il faut quelques années pour s’habituer, pour se dire qu’après tout, tel dessin n’était peut-être pas si mal que ça. Mais « aimer » c’est un bien grand mot, « accepter » disons.
Publicité
Si le dessin est parfait, c’est qu’il convient pour le rôle qu’il doit remplir, quelle que soit sa fonction. Cela se produit difficilement et pas souvent. Ensuite, il faut recommencer, encore et encore. C’est terriblement épuisant.
"Je déteste la bande-dessinée. Je ne sais pas en faire, et puis ça ne m’intéresse pas du tout"
Je ne fais pas toujours ce que je veux, je fais surtout ce que je peux. Alors c’est le hasard qui détermine l’ambiance de mes dessins.
Je dessine les musiciens parce que la musique est pour moi un art fondamental dans la vie. Je ne sais pas lire la musique, je ne connais pas le solfège, et c’est très triste d’être un analphabète.
L'équipe
- Production
- Collaboration
- Réalisation