Charles Dantzig et Michel Zink

Michel Zink et Charles Dantzig
Michel Zink et Charles Dantzig ©Radio France - Christophe Ono Dit Biot
Michel Zink et Charles Dantzig ©Radio France - Christophe Ono Dit Biot
Michel Zink et Charles Dantzig ©Radio France - Christophe Ono Dit Biot
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"Proust est un génie qui a réussit à assouplir et étiré la langue française avec rigueur comme personne ne l'avait fait avant lui." C.Dantzig "L'enfance a une perfection, une intelligence et une lucidité remarquable tandis qu'à adolescence on aime avec passion". M.Zinc

Avec

Cette semaine, Le Temps des écrivains, examine le passé, et donc le présent puisque, comme disait Malraux, « L’avenir est un présent que nous fait le passé. » Nos deux invités sont tout à fait nos contemporains mais ils ont le bon goût, eux de regarder, en sus, d’un œil ému mais exigeant, ce passé qu’ils n’ont peut-être pas envie de laisser passer. 

Tous ceux qui se sont penchés un jour sur les aventures de Lancelot, du Roi Pêcheur et du Graal l’ont forcément trouvé sur leur route : Michel Zink, le grand spécialiste du moyen âge, professeur au collège de France et académicien. Dix ans après, il republie « Seuls les enfants savent lire » (Les Belles Lettres), un hommage ému mais piquant à ses lectures d’enfance, des « Aventures d’Huckleberry Finn » de Mark Twain, au « voyage d’Edgar » d’Edouard Peisson. Vous ne connaissez pas ? Il nous raconte !

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Avec lui, Charles Dantzig, que les auditrices et les auditeurs de France Culture connaissent bien, à la fois par ses livres (du « Dictionnaire égoïste de la littérature française », au « Traité des gestes »), mais aussi par son émission sur l’antenne, « Personnages en personne », portrait hebdomadaire d'un personnage de fiction. A l’heure où le château de Chambord fête ses 500 ans, il nous offre un très beau « Chambord des songes » (Flammarion), sous-titré « l’idée de château mène le monde », soit une tentative, par les mots, les images, les souvenirs et les songes, de « remeubler » Chambord, ce « gâteau de flammes posé sur une plaine », comme il l’écrit. 

Un écrivain est-il quelqu’un qui connaît le passé sur le bout des doigt dans une époque qu’ont dirait encalminée dans le présent ?

Pourquoi Proust est-il si souvent présenté comme le dieu des écrivains, et « À la recherche temps perdu », comme le titre qu’ils auraient voulu donner à leur livre s’il ne l’avait pas déjà pris ?

Et enfin quelle est la différence entre le songe et le rêve ?

Choix musical de Michel Zink : Schubert, Am Brunnen vor dem Tore (n° 5 du Voyage d’hiver). Par Dietrich Fischer-Dieskau

Choix musical de Charles Dantzig : « Into each life some rain must fall »  » des Ink Spots feat. Ella Fitzgerald