Emission spéciale Russell Banks

Christophe Ono dit Biot, Russel Banks et Michel Zlotowski
Christophe Ono dit Biot, Russel Banks et Michel Zlotowski ©Radio France - Avril Ventura
Christophe Ono dit Biot, Russel Banks et Michel Zlotowski ©Radio France - Avril Ventura
Christophe Ono dit Biot, Russel Banks et Michel Zlotowski ©Radio France - Avril Ventura
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Le romancier américain Russel Banks est l'invité de Christophe Ono dit Biot.

Avec

"Chaque fois qu'un régime autoritaire cherche un ennemi, le premier qu'il trouve est l'écrivain" R.B.

Cette semaine, nous avons choisi de vous emmener en voyage avec un écrivain américain, et non des moindres, puisqu’il s’agit de Russell Banks.

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Russell Banks est né le 28 mars 1940 dans le Massachusetts et a été élevé dans une petite ville du New Hampshire. Tout jeune, il a eu la ferme intention, alors qu'il était encore à l’université, de rejoindre Fidel Castro et ses insurgés avant de trouver une autre cause dans la littérature. Il est en effet estampillé comme un écrivain engagé, progressiste. Son œuvre est marquée par l’exploration des barrières sociales, raciales, on pense à Hamilton Stark ou Le livre de Jamaïque, ou encore Continents à la dérive qui se construit selon deux points de vue, celui d’un ouvrier du New Hampshire et celui d’une réfugiée haïtienne. Il est riche d’une certaine expérience du monde, et ses livres, comme American Darling, emmènent le lecteur dans la guerre civile au Liberia comme dans les drames qui secouent des petites villes américaines, pensons à Sous le règne de Bone. Il a accompli énormément de voyages, on le voit dans ce dernier livre, Voyager, publié aux éditions Actes Sud, il a été marié 4 fois, été deux fois finaliste du Pulitzer, Commonwealth award for littérature, a été enfin président du Parlement des écrivains, fondé par Salman Rushdie.

Ses choix musicaux :

- “This land is your land”, Neil Young & Crazy Horse

- “Working girl’s blues”, Hazel Dickens

- “Brother, can you spare a dime”, Abbey Lincoln

Le Temps des libraires : Maya Flandrin de la librairie Vivement dimanche, à Lyon, nous présente Fille de l’air de Fiona Kidman, traduit de l'anglais (Nouvelle-Zélande) par Dominique Goy-Blanquet, Sabine Wespieser, 471 pages.

Vivement dimanche

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