Tandis que l'Allemagne déclarait avoir perpétré un génocide contre les Héréros et Namas, Emmanuel Macron a reconnu la responsabilité de la France dans génocide des Tutsis. La politique mémorielle connaît-elle un tournant générationnel ? Quels sont les moyens impartis à cette reconnaissance ?
- Sandrine Lefranc Politiste et sociologue, chargée de recherche au CNRS, spécialiste des rapports entre mémoire et politique dans les démocraties occidentales
- Sébastien Ledoux Chercheur en histoire contemporaine à l'université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne et enseignant à Sciences Po Paris, spécialiste des enjeux de mémoire
- Sylvie Thénault Historienne, directrice au CNRS, spécialiste de la colonisation en Algérie et de la guerre d’indépendance algérienne
Le déplacement d’Emmanuel Macron au Rwanda et le discours qu’il y a tenu ont remis sur le devant de la scène une des constantes de cette présidence : la question de la mémoire historique.
Avant son élection, Emmanuel Macron avait insisté sur le nécessaire travail à entreprendre vis-à-vis des événements traumatiques du XXe siècle : guerre d’Algérie, colonisation, mais aussi rôle de la France dans une Afrique décolonisée.
Dans ce but, le président de la République a commandé plusieurs rapports à des historiens, que ce soit à propos de la restitution d’œuvres d’art, des crimes commis pendant la colonisation en Algérie, ou du rôle de l'armée française avant et pendant le génocide des Tutsis au Rwanda.
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