Affaire Halimi, lois anti-terrorisme : à quoi répond l'inflation législative ?

Un mémorial créé par la communauté juive, devant l'ambassade de France à Los Angeles, en hommage à Sarah Halimi.
Un mémorial créé par la communauté juive, devant l'ambassade de France à Los Angeles, en hommage à Sarah Halimi. ©AFP - Apu GOMES
Un mémorial créé par la communauté juive, devant l'ambassade de France à Los Angeles, en hommage à Sarah Halimi. ©AFP - Apu GOMES

Affaire Halimi, lois anti-terrorisme : à quoi répond l'inflation législative ?

Jeudi 29 avril 2021
Un mémorial créé par la communauté juive, devant l'ambassade de France à Los Angeles, en hommage à Sarah Halimi. ©AFP - Apu GOMES
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Le temps judiciaire et législatif est un temps long. Cependant, face à de récentes affaire, le politique semble vouloir répondre par le droit. La justice doit-elle évoluer en réaction à un événement ? Est-ce menacer la séparation du pouvoir juridique et exécutif ?

Avec
  • Adélaïde Jacquin Avocate, membre du réseau « État d’urgence / antiterrorisme »
  • Eric Diard député Les Républicains (LR) des Bouches-du-Rhône (12e circonscription), membre de la commission des lois
  • Denis Salas magistrat, enseignant chercheur à l'ENM et essayiste

Une loi sur l’âge du non-consentement en matière sexuelle a été adoptée à l’unanimité le 15 avril, quelques mois après la sortie du livre de Camille Kouchner, la Familia grande.
Une autre en préparation pour la fin mai pour modifier la législation sur l’irresponsabilite pénale à la suite du jugement dans l’affaire Sarah Halimi.
Un projet de loi antiterroriste présente en conseil des ministres hier, quelques jours après l’assassinat d’une policière à Rambouillet en fin de semaine dernière : le temps de réactivité gouvernementale et parlementaire semble s’être brusquement accéléré.

Est-ce l’effet des concurrences politiques au fur et à mesure que nous nous rapprochons de la présidentielle ? D’une demande sociale ? Beaucoup de ces lois mettent en effet en jeu la responsabilité des citoyens devant la justice. Mais le temps de la justice, le temps des médias et le temps de la politique n’avancent pas du même pas

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