

Alors que plus de 90% des Antillais sont contaminés par le chlordécone, le procureur de la République vient de déclarer que la bataille judiciaire pourrait se clore sur un non lieu. L’État, qui a lancé le Plan Chlordécone IV, doit-il aller plus loin dans la reconnaissance de sa responsabilité ?
- Edwige Duclay Ingénieure agronome, directrice de projet chargée de la coordination du plan chlordécone IV
- Harry Durimel Maire de Pointe-à-Pitre et avocat des parties civiles guadeloupéennes dans le dossier du chlordécone
- Malcom Ferdinand Ingénieur en environnement de University College London, docteur en philosophie politique de l’université Paris-Diderot et chercheur au CNRS (IRISSO / Université Paris-Dauphine)
Depuis plusieurs semaines et les déclarations des juges d’instruction puis de Rémi Heitz, procureur de la République de Paris, sur la possible prescription des plaintes déposées en 2006 à propos de la pollution des sols et les atteintes à la santé provoquées par le chlordécone, un puissant insecticide organochloré, la colère monte aux Antilles.
Un quatrième plan Chlordécone de 92 millions d’euros sur six ans est pourtant mis en route pour tenter de contrer les effets catastrophiques de ce pesticide supposé débarrasser les bananeraies du charançon.
Les associations et des élus demandent, outre de se débarrasser de ce poison, de reconnaître judiciairement le préjudice et de le réparer financièrement.
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