"Paris-Beyrouth 24 heures pour le Liban" : ce rendez-vous exceptionnel organisé par l'Institut du Monde Arabe ces 25 et 26 septembre est inauguré, ce soir, par une discussion entre l'écrivaine Joumana Haddad et la réalisatrice Danielle Arbid, autour de celles et ceux qui se font la voix des Libanais
- Joumana Haddad Poétesse, écrivaine et militante féministe
- Danielle Arbid Réalisatrice
Puisqu’il nous faut désormais « vivre avec le virus », le Temps du Débat reprend la conversation mondiale ouverte à la veille du confinement. Chaque vendredi, sur le site et à l’antenne, est engagé un dialogue entre des artistes, intellectuels, de France et d’ailleurs, pour nous aider à comprendre ce qui nous arrive.
En ouverture de la série d’émissions spéciales de France Culture, toute cette fin de semaine - émissions qui accompagnent l’opération « Paris-Beyrouth, 24 heures pour le Liban », sur le parvis de l’IMA à Paris dont nous sommes partenaires -, nous faisons dialoguer à distance la cinéaste franco-libanaise Danielle Arbid et l’écrivaine, journaliste, activiste Joumana Haddad à propos de celles et ceux qui parlent au Liban et dans le monde entier, de ce pays.
Quelles voix libanaises ?
Qui parle pour le Liban ? Les jeunes. Ce sont eux qui ont joué un rôle essentiel dans la révolution du 17 octobre. C’est à eux de prendre le relais et de conduire leur vision future du Liban. Joumana Haddad
Le président libanais ne vaut rien, ni le parlement, ni le gouvernement qui n’existe pas. La pire insulte aujourd’hui est de traiter quelqu'un de banquier libanais. Ceux qui peuvent parler sont ceux qui ont manifesté, qui sont meurtris depuis le 4 août peuvent parler. Danielle Arbid
Personne n'a été responsabilisé pour l'explosion du 4 août : c'est tout le contraire d'un État. Le Liban est un État qui n'est pas adulte, il est mineur et il le restera tant que des voyous le dirigeront. Joumana Haddad
Il y a une ville incroyable derrière le front de mer de Beyrouth. Il y a une ville arrière, pauvre, malmenée, cachée… Beyrouth est, dans son entièreté, une ville magique et qui concentre le monde. Danielle Arbid
Depuis le début du confinement, l'équipe du Temps du débat a rassemblé sur le site de France Culture plus de soixante-dix textes d’écrivains, d’artistes ou d’intellectuels du monde entier qui nous ont donné leur regard sur la crise en cours. Cette saison, cette conversation continue chaque vendredi. Nous vous invitons à lire la contribution de la semaine, signé par Haig Papazian, le violoniste de Mashrou' Leila : "Beyrouth et Beyrouth, travail en cours".
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