Coronavirus, une conversation mondiale : comment vivre avec nos morts ?

Parmi les peines lancinantes de cette épidémie, l’impossible deuil du premier confinement a questionné l’humanité en ses tréfonds
Parmi les peines lancinantes de cette épidémie, l’impossible deuil du premier confinement a questionné l’humanité en ses tréfonds -  Magdalena Strakova / EyeEm
Parmi les peines lancinantes de cette épidémie, l’impossible deuil du premier confinement a questionné l’humanité en ses tréfonds - Magdalena Strakova / EyeEm
Parmi les peines lancinantes de cette épidémie, l’impossible deuil du premier confinement a questionné l’humanité en ses tréfonds - Magdalena Strakova / EyeEm
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Alors que l'épidémie dure, nous continuons d'égrener, chaque jour, le nombre de morts survenues. Comment y faisons-nous face ? Soulevant des questionnements éthiques inédits, quelle empreinte laissera cette crise sur notre rapport intime et collectif à la disparition, au deuil ?

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Il y a dix jours, le cap des 500.000 morts de la Covid était franchi aux Etats-Unis. Dans quelques semaines la France atteindra les 100.000 victimes de la pandémie.
Des chiffres si vastes qu’on ne peut pas, comme lors des attentats, connaître les noms et les visages de chacune et chacun de ces morts. Des chiffres qui rappellent dit-on ceux des guerres du XXe siecle.
Mais comment envisager tous ces décès qui nous occupent par centaines chaque jour ? Comment en parler ? Qu’en dire ? Et que faire d’eux ?

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