

Dans nos vies confinées, réduites aux circonférences de nos appartements, nos yeux plus que d'ordinaire rivés sur nos écrans, notre vue s'est-elle accoutumée ? Quand la vie emplit nouveau l'espace extérieur, comment vivons-nous cette brusque densification de la perception ?
- Arno Gisinger Photographe, historien et cherceur à l'Université Paris Lumières
- Miquel Barcelo Artiste peintre et sculpteur majorquin
Depuis plus d’un an, médecins et observateurs de nos sociétés ont insisté sur la perte du toucher qui a caractérisé la pandémie dès son origine, puis sur les sens du goût et de l’odeur altérés par la maladie.
Curieusement nous nous sommes peu demandés si notre regard lui-même a été touché : nous avons vu le monde de chez nous, sans sortir, pendant plusieurs semaines, puis jamais vu nos extérieurs de nuit, contraints de respecter le couvre-feu. Nous n’avons plus voyagé pour « changer de décor ». Nous avons vu nos villes vides de leurs habitants et de la plupart des véhicules qui les parcourent habituellement.
Et maintenant que nous pouvons re-voyager, retourner au musée, sortir le soir, qu’est-ce qui a changé dans notre regard ?
Nous posons la question ce soir à deux professionnels du regard, le peintre majorquin Miquel Barcelo et le photographe, historien et universitaire Arno Gisinger.
L'équipe
- Production
- Collaboration
- Collaboration
- Production déléguée
- Collaboration
- Réalisation
- Collaboration