Avec la levée du couvre-feu, la reprise des activités suspendues et la campagne de vaccination, il semble que nous amorçons une époque post-Covid. Quelles répercussions psychologiques sont susceptibles de nous affecter à long-terme ? Les habitudes que nous avons prises seront-elles sitôt oubliées ?
- Lise Eilin Stene Médecin chercheuse au NKTVS, le Centre de recherches norvégien sur le stress et les violences traumatiques
- Laetitia Atlani-Duault Anthropologue, initiatrice du projet « Institut Covid-19 Ad Memoriam », plateforme de recherche et de réflexion collective qui a pour vocation d'évaluer les implications sociales de la pandémie, et ex membre du Conseil scientifique sur le Covid-19
Nous le sentons tous confusément : l’intensité avec laquelle nous avons vécu confinement et déconfinement s’estompe petit à petit, du moins en France. La suspension du temps laisse place à la flèche de l’avenir et à l’idée que demain sera enfin meilleur. Pourtant nous le savons, il ne faudra pas oublier l’épreuve qui a frappé simultanément le monde entier.
Une faculté d’oubli facilitée par la Covid elle-même qui atteint parfois le cerveau et rend les capacités de mémoire moins intenses.
Au point que certains se demandent si cette épreuve collective peut s’apparenter au syndrome post-traumatique caractéristique des après-guerres et des violences extrêmes.
Nous en débattons ce soir avec nos deux invités l’anthropologue Laetitia Atlani Duault, membre du Conseil scientifique et fondatrice de l’institut COVID-19 Ad Memoriam et la médecin et chercheuse au centre de recherches norvégien sur le stress et les violences traumatiques, Lise Eilin Stene.
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