Certaines lois liées à l’émancipation des femmes sont révisées, notamment aux Etats-Unis. Pourquoi le progrès ne s’inscrit-il pas durablement dans la loi ? Ces remises en cause mettent en lumière l’idée d’une égalité jamais acquise et soulèvent le débat de l’inscription constitutionnelle.
- Zoé Royaux avocate pénaliste et porte-parole de la Fondation des Femmes
- Geneviève Fraisse Philosophe de la pensée féministe, directrice de recherche émérite au CNRS
Pour conclure, pour cette saison, cette série d’émissions de "Termes du débat" du vendredi, nous nous arrêtons à la fois sur la décision de la Cour suprême des États-Unis permettant aux États de fixer leurs propres règles en matière d’IVG, qui a conduit déjà de nombreux Etats à restreindre ou interdire l’avortement, mais également sur son effet sur la vie politique française, puisque de nombreux élus ont proposé de constitutionnaliser ce droit en France, pour empêcher toute remise en cause de la loi Veil et de celles qui l’ont renforcée. Pourquoi les droits des femmes sont-ils réversibles ?
Pour ce débat, Emmanuel Laurentin reçoit Geneviève Fraisse, philosophe de la pensée féministe, directrice de recherche émérite au CNRS et Zoé Royaux, avocate pénaliste, porte-parole de la Fondation des Femmes, ancienne Secrétaire de la Conférence.
Bibliographie :
- Geneviève Fraisse, A côté du genre, Sexe et philosophie de l’égalité, PUF, réédition mars 2022
- Geneviève Fraisse, Féminisme et philosophie, Folio, 2020
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