

A la veille du deuxième déconfinement, les stratégies à adopter pour éviter une troisième vague font débat. Parmi elles, l'isolement contraignant des personnes positives au coronavirus est une option sérieusement considérée par le Parlement et par l'exécutif. Mais est-elle souhaitable ?
- Renaud Piarroux professeur à Sorbonne Université, praticien hospitalier à l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), chef de service à la Pitié Salpêtrière, spécialiste des épidémies.
- Olivier Becht Ministre chargé du commerce extérieur, de l'attractivité et des Français de l'étranger
- Caroline Lantero Maîtresse de conférences en droit public à l’université Clermont-Auvergne, avocate associée Seban Auvergne
C’était il y a une semaine exactement que le Président de la République évoquait les mesures contraignantes que le gouvernement devrait prendre pour isoler les personnes contaminées.
Le même jour un collectif d’usagers de la santé, France Assos Santé, réclamait un isolement plus strict pour les malades.
Le lendemain, le groupe parlementaire Agir, qui appartient à la majorité, déposait une proposition de loi poussant à l’isolement obligatoire avec des sanctions possibles en cas de non-respect mais aussi une gratification financière en plus de l’indemnisation de l’Assurance Maladie.
Proposition de loi finalement écartée par le premier ministre Jean Castex jeudi dernier qui préfère écrire un projet de loi venant de son gouvernement.
Le sujet est en effet délicat dans un contexte où la question des libertés est constamment reposée.
Où en est ce projet de loi sur lequel nous devrions avoir des précisions cette semaine ? Où en est-on des hésitations entre isolement choisi et isolement obligatoire ?
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