Nettoyer, soigner, aider : des milliers de femmes s’en chargent chaque jour, inlassablement. Mais ce travail reste invisible. ©AFP - Aurore Mesenge
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Agent.e.s de nettoyage, femmes de chambre, aides soignant.e.s : au-delà de l'hétérogénéité de ces métiers, subsiste un travail précaire et éreintant. Les récentes mobilisations de ces travailleuses, d'ordinaires invisibles et isolées, marquent-elles un renouvellement de la figure de l'ouvrier ?
Avec
- François Ruffin Député LFI de la Somme
- Caroline Ibos Sociologue du politique et du genre, professeure à l'Université Paris 8.
- Amir Reza-Tofighi Président de Vitalliance et président de la Fédésap, la principale fédération des entreprises de Services à la Personne
Nous sommes loin des grandes grèves des années 1970 ou 1980, dans l’industrie automobile ou la sidérurgie, qui rassemblaient des milliers de grévistes et de manifestants. Ce sont en effet un ensemble de petits conflits, qui rassemblent quelques dizaines de grévistes au plus et parfois beaucoup moins : aides à domicile, femmes de ménage d’hôtel, d’hôpitaux ou du Parlement. Ces conflits peuvent durer longtemps, comme celui des personnels de ménage de l’hôtel Ibis Batignolles, entrant aujourd’hui dans leur dix-neuvième mois de grève.
Est-ce cet émiettement ou leur invisibilisation qui explique que ces métiers de première ligne ne soient pas plus reconnus ?
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