De nombreux partis ont motivé leurs consignes de vote par la nécessité de faire "barrage" au RN, du fait de la présence de l'extrême-droite au second tour. Quel poids peuvent avoir ces consignes dans les résultats ? La notion de “front républicain” a-t-elle toujours un sens aujourd’hui ?
- Dominique Reynié Politologue. Professeur des Universités à Sciences Po.
- Marion Fontaine historienne, professeure au Centre d’histoire de Sciences Po
Le président-candidat, en déplacement cette semaine à Denain, dans le Nord, a affirmé qu’il ne pouvait faire comme si le "front républicain" existait car il n’y en avait pas eu en 2017 et que le front républicain "c’était 2002 !". Il faut dire que que si la tradition de "défense républicaine", de "discipline républicaine", de "rassemblement populaire" remonte au XIXe siècle et à l’entre-deux-guerres, l’utilisation de l’expression "front républicain" a été variable depuis la Seconde Guerre mondiale.
Que veut dire défendre les valeurs de la République sur lesquelles extrême-gauche, gauche, centre, droite et extrême-droite ont bien du mal à s’entendre ? Par ailleurs, le barrage que s’attacherait à construire ce même front républicain est-il politique, émotionnel ou moral ?
Pour ce débat, Emmanuel Laurentin reçoit Marion Fontaine, historienne, professeure à Sciences Po et Dominique Reynié, politologue, professeur à Sciences Po et directeur général de la Fondation pour l'innovation politique.
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