Les révélations de violences policières qui se poursuivent sont telles que Gérald Darmanin a finalement reconnu "sept péchés capitaux" au sein des forces de l'ordre, dont son contrôle opéré par l'IGPN. Une réforme de la police des polices est-elle possible ? Et surtout, pour quels résultats ?
- Marie-France Monéger Ancienne directrice de l'IGPN
- Stéphane Lemercier Secrétaire national du Syndicat national unitaire intérieur police nationale SNUIPN
- Sebastian Roché Sociologue, directeur de Recherche au CNRS, spécialiste de la comparaison des systèmes de police
La question avait déjà été abordée au printemps par Christophe Castaner, alors ministre de l’Interieur : il voulait alors réformer ce qu’on nomme habituellement la "police des polices", l’IGPN (Inspection Générale de la Police Nationale).
Son successeur, Gérald Darmanin n’avait pas repris à son compte, jusqu’à ce lundi, devant la commission des lois de l’Assemblée Nationale, ces velléités de réforme.
Mais entre-temps, il y a eu la mise en cause de quatre policiers dans le tabassage d’un producteur de musique, l’expulsion de migrants place de la République à Paris et un ensemble de manifestations pour les libertés samedi dernier.
Aussi Gérald Darmanin a-t-il repris l’idée de son prédécesseur en se disant prêt à étudier une refonte de l’IGPN.
Mais quelle réforme ? Selon quel modèle ? Le belge, le britannique, le danois ou le grec ? Celui d’une autorité indépendante, d’un contrôle interne ou externe ? Voire les deux ?
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