Les professions en "première ligne" dans la crise sont des professions mal rémunérées, dans lesquelles les femmes sont surreprésentées. Dans le même temps certains prêtent aux femmes dirigeantes une meilleure gestion de ce moment. Inégalités structurelles, biais de genre : quels enseignements ?
- Laura Freixas Écrivaine
- Laure Murat Historienne et écrivaine française
- Hélène Périvier Economiste à l’OFCE Sciences Po, directrice du programme PRESAGE Programme de Recherche et d’Enseignement des Savoirs sur le Genre
Le coronavirus a bousculé nos habitudes de vie et révélé en même temps l’importance de métiers habituellement négligés, métiers majoritairement féminins, comme ceux du soin, de l’alimentation ou de la vente.
Parallèlement, il a aussi enfermé chez elles des femmes à la merci de leur conjoint violent et donné une place à une parole de guerre, de résistance et de combat, apanage traditionnel des gouvernements masculins.
Enfin les tribunes publiées par les journaux et revues ont été signées très majoritairement par des hommes, au risque de privilégier une lecture masculine de la crise en cours.
Depuis le début du confinement, l'équipe du Temps du débat a rassemblé sur le site de France Culture, plus d’une vingtaine de textes d’écrivains, d’artistes ou d’intellectuels du monde entier qui nous ont donné leur regard sur la crise en cours. Nous vous invitons à lire la contribution de Laura Freixas : "Nous ne vivons pas une guerre mais une crise du soin".
Toutes les chroniques de la série Coronavirus, une conversation mondiale sont disponibles ici.
Dans le respect des mesures de confinement en vigueur, cette émission a dû être enregistrée à distance et la veille de sa diffusion.
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